Mister Universe Guadeloupe 2026 dans la tourmente

C’est ce qu’on appelle un « bad buzz » dont on se passerait bien. Depuis quelques jours, les réseaux sociaux guadeloupéens sont en ébullition autour de Marvin Lewis, le candidat fraîchement désigné pour représenter l’archipel au concours Mister Universe 2026. Jugé « pas au niveau » par une partie des internautes, le jeune homme subit une vague de critiques virulentes. Face à cette tempête numérique, Georges Nandan, le président du comité, est monté au créneau pour remettre les pendules à l’heure. Spoiler : il n’a pas l’intention de lâcher son poulain.
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« On a déjà perdu » : la douche froide des réseaux sociaux

Si vous traînez sur X ou Instagram ces derniers jours, vous n’avez pas pu passer à côté. Dès l’annonce de la candidature de Marvin Lewis, les réactions ont fusé, et pas toujours avec la bienveillance qu’on espère pour un ambassadeur local. « Qui choisit les candidats ? », « On dirait un poisson d’avril »… Les commentaires sont parfois brutaux.

Pour beaucoup d’internautes, habitués aux standards ultra-calibrés (et parfois irréalistes) des concours de beauté internationaux, le profil de Marvin ne collerait pas aux attentes. Une bronca virtuelle qui a rapidement tourné au harcèlement, poussant le comité officiel à réagir d’urgence pour stopper l’hémorragie.

L’expérience avant les abdos ? La défense musclée du comité

Face au déferlement de haine, Georges Nandan, président de Miss International Guadeloupe, a tapé du poing sur la table. Pour lui, le dénigrement doit cesser immédiatement. Son argument principal ? Marvin Lewis n’est pas un amateur sorti de nulle part.

En effet, le candidat est déjà bien implanté dans le milieu puisqu’il est directeur de Miss Élégance France. « Ce n’est pas un novice », martèle Georges Nandan, qui estime que Marvin a toute la légitimité pour porter les couleurs de la Guadeloupe – et de Marie-Galante – à l’international. L’objectif est clair : laisser sa chance au candidat, qui a désormais six mois de préparation intensive avant la grande finale à Dubaï pour faire taire les mauvaises langues.

Pourquoi il n’y a pas eu d’élection (la vérité sur les coulisses)

C’est l’autre point qui gratte : pourquoi Marvin a-t-il été « désigné » d’office sans passer par une élection populaire ? La réponse est pragmatique et financière.

  • Un règlement souple : Georges Nandan rappelle que le règlement international autorise parfaitement la désignation directe, une méthode utilisée par de nombreuses nations comme la Côte d’Ivoire ou le Congo.
  • Le nerf de la guerre : Organiser un concours coûte cher, très cher. Entre la franchise Miss/Mister Universe (qui varie entre 10 000 et 20 000 dollars) et l’absence d’aides institutionnelles, le comité doit souvent se débrouiller seul avec quelques sponsors privés.

Choisir directement le profil le plus « armé » mentalement et techniquement est donc une stratégie assumée pour contourner ces contraintes budgétaires tout en assurant une présence guadeloupéenne à l’international.

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