Un salaire de « cadre supérieur » pour une année intense
C’est souvent un fantasme, mais soyons clairs : être Miss France, c’est un vrai travail. La gagnante signe un contrat de travail avec la société Miss France et devient salariée pour une durée de douze mois. Fini le bénévolat ou les simples défraiements, place à une rémunération qui s’aligne sur celle d’un cadre supérieur.
Si le chiffre exact reste souvent confidentiel sur le papier, les langues se sont déliées au fil des années. Selon les estimations et les confidences d’anciennes reines de beauté, le salaire net mensuel oscillerait entre 3 000 et 5 000 euros. Sur l’année, cela représente une enveloppe globale avoisinant les 50 000 euros.
Camille Cerf, Miss France 2015, s’était d’ailleurs confiée sans filtre sur ce sujet, évoquant un revenu aux alentours de 4 000 euros qu’elle considérait comme de l’argent de poche intégral :
Je n’avais pas de loyer à payer. Tous les midis, je mangeais au restaurant. Je n’avais rien à payer donc c’était vraiment de l’argent de poche. Pour moi, c’était royal. J’étais comme une folle la première fois que je l’ai reçu.
La vie parisienne tous frais payés
Le salaire est une chose, mais le niveau de vie en est une autre. Et c’est là que le job de Miss France devient particulièrement intéressant. En plus de son virement mensuel, la gagnante n’a quasiment aucune dépense fixe. L’avantage le plus significatif reste le logement.
Dès son élection, Miss France 2026 recevra les clés d’un appartement de fonction situé dans le très chic XVIIe arrondissement de Paris, à deux pas de l’Arc de Triomphe. Ce deux-pièces, dont le loyer est estimé à environ 1 500 euros par mois, est entièrement pris en charge par l’organisation. C’est son cocon pour se reposer entre deux trains, deux avions ou deux galas.
Une avalanche de cadeaux à 60 000 euros
Si l’on ajoute le salaire et le logement, le compte est déjà bon. Mais la « dotation » (le terme officiel pour les cadeaux) vient encore alourdir la balance. La liste des avantages en nature est vertigineuse et atteint une valeur totale estimée à près de 60 000 euros.
Voici ce qui attend concrètement la gagnante dans sa hotte :
- Une voiture (l’année dernière, il s’agissait d’une Toyota Yaris Cross d’une valeur de 25 000 euros) ;
- Un vestiaire complet de robes de soirée et de vêtements haute couture ;
- Une parure de bijoux et la fameuse couronne ;
- Des produits high-tech (MacBook, télévision, smartphone) ;
- Des voyages (dont un séjour en Côte d’Ivoire en business class) ;
- Des soins esthétiques et un coiffeur à disposition toute l’année.
Un job de rêve, mais un rythme effréné
Attention tout de même à ne pas voir que le côté brillant de la médaille. En échange de ce confort financier, la société Miss France exige une disponibilité totale. Comme le rappelait Maëva Coucke (Miss France 2018), c’est un métier avec des horaires, des obligations et une fatigue bien réelle.
Entre les dédicaces dans les centres commerciaux, les plateaux télé, la participation obligatoire à Fort Boyard et les représentations officielles, l’agenda est millimétré. C’est une année de parenthèse enchantée, certes, mais aussi une année de travail intensif où l’image publique doit rester impeccable 24h/24.








