OnlyFans et Mym, le business juteux des stars de la télé-réalité

Les plateformes sociales payantes comme OnlyFans et MYM ont transformé le paysage de l’influence en ligne. Pour de nombreuses stars de la télé-réalité française, ces outils représentent bien plus qu’une tendance : ils sont devenus une véritable source de revenus, permettant de monétiser leur image et de maintenir leur visibilité après leur passage à l’écran.
adlaurent nathalie andreani

À la fin de leur carrière télévisuelle ou en cas de disette des contrats d’influence, de nombreuses personnalités se tournent vers ces plateformes pour adultes. OnlyFans et MYM leur permettent de publier des contenus exclusifs, souvent à caractère suggestif, accessibles uniquement via des abonnements mensuels ou des paiements à l’unité.

Cette transition vers des plateformes premium marque un changement significatif : les célébrités deviennent leurs propres marques et gèrent directement leurs revenus, sans passer par les circuits traditionnels. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : certains influenceurs gagnent des sommes astronomiques en seulement quelques heures après leur inscription.

Certaines anciennes stars de la télé-réalité se sont distinguées par leurs revenus impressionnants sur ces plateformes.

  • Adixia (Les Ch’tis) : Après des hésitations, elle a sauté le pas et affirme ne pas regretter : « Quand j’ai vu tout l’argent que je me faisais, j’ai été convaincue. » Avec environ 25 000 euros par mois, ses contenus érotiques lui assurent une source de revenus régulière.
  • Astrid Nelsia (Les Anges) : Avec des revenus oscillant entre 20 000 et 100 000 euros mensuels, Astrid a abandonné les placements de produits pour se consacrer à son activité sur MYM et OnlyFans. Elle revendique une indépendance financière totale : « Je fais mon propre argent. »
  • Charles Vassal (Les Ch’tis) : Après avoir rêvé de devenir DJ, Charles s’est réorienté vers la pornographie et cartonne sur des plateformes comme Swame.
  • Léa Mary (Les Princes et Princesses de l’Amour) : Installée en Floride, elle affirme avoir amassé plus de 2,5 millions d’euros grâce à ses activités en ligne. « Je ne suis pas millionnaire, je suis multimillionnaire », déclare-t-elle fièrement.

Bien que certains se limitent à des photos de charme, d’autres explorent des niches spécifiques :

  • Nehuda (Les Anges) : Elle vend des clichés de ses pieds pour répondre à une demande surprenante mais lucrative.
  • Nathalie Andreani (Secret Story) : Cette quinquagénaire assume pleinement son contenu explicite, générant près de 150 000 euros par mois.

Ces exemples montrent que la télé-réalité n’est plus une fin en soi mais une rampe de lancement vers de nouvelles formes de notoriété.

Si ces plateformes offrent des opportunités financières sans précédent, elles suscitent aussi des critiques :

  • Stigmatisation : Les célébrités doivent souvent justifier leur choix face aux jugements.
  • Pression sociale : La quête de revenus élevés peut pousser certains à franchir des limites qu’ils n’auraient jamais envisagées auparavant.

Cependant, pour beaucoup, ces plateformes représentent un moyen de maintenir leur autonomie financière tout en répondant à une demande croissante de contenus exclusifs.

Lire aussi : MYM, qu’est ce que c’est ?

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