En plein dans sa troisième grossesse, Poupette Kenza, Kenza Bencherif, se trouve dans une situation particulièrement difficile depuis son incarcération à la maison d’arrêt de Rouen. Inculpée pour tentative d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs, l’influenceuse autrefois très active sur les réseaux sociaux vit désormais un quotidien bien éloigné de ses habitudes sous les projecteurs.
Depuis son arrestation en juillet 2024, Poupette Kenza, enceinte de huit mois, fait face à de nombreuses épreuves. Cette star des réseaux sociaux, qui partageait sans filtre sa vie intime avec des millions d’abonnés, est aujourd’hui privée de communication. Incarcérée dans une cellule réservée aux femmes enceintes, communément appelée « nurserie », elle se trouve dans un espace réduit de dix mètres carrés. Ce confinement, associé à l’angoisse de la séparation avec ses deux enfants actuellement confiés à une personne de confiance à Dubaï, rend sa détention particulièrement difficile à vivre.
Poupette Kenza redoute plus que tout l’idée d’accoucher en prison.
Appelez le médecin sinon je vais faire un malaise !
Comme le rapporte Le Parisien, elle espère que l’enquête en cours évoluera en sa faveur afin d’éviter de donner naissance derrière les barreaux. En France, les détenues enceintes sont transférées à l’hôpital pour accoucher, mais elles retournent ensuite en cellule avec leur bébé, qu’elles peuvent garder jusqu’à ses 18 mois. Cette perspective effraie l’influenceuse, qui préférerait évidemment être libre pour cet événement crucial.
L’affaire dans laquelle Poupette Kenza et son mari, Allan Liehrmann, sont impliqués est aussi intrigante que préoccupante. Résidant habituellement à Dubaï, le couple est accusé d’avoir tenté de soutirer 350 000 euros à l’ancienne agent de l’influenceuse. Selon les éléments recueillis par les enquêteurs, cette tentative d’extorsion aurait été planifiée à l’aide de menaces et d’intimidations, allant jusqu’à poser des traceurs sous le véhicule de la victime.
Allan Liehrmann, lui aussi placé en détention provisoire depuis septembre, a reconnu une partie des faits qui lui sont reprochés, mais se défend en affirmant ne pas porter l’entière responsabilité de cette opération. L’avocat d’Allan espère également que son client pourra bénéficier de circonstances atténuantes. Quant à Poupette Kenza, ses avocats travaillent ardemment pour obtenir un placement sous bracelet électronique avant l’accouchement, ce qui permettrait à l’influenceuse de quitter la prison et d’accueillir son enfant dans de meilleures conditions.