Trump a promis de signer des décrets exécutifs visant à :
- Exclure les personnes transgenres des forces armées.
- Interdire leur participation dans les écoles primaires, collèges et lycées.
- Empêcher les hommes transgenres de participer aux sports féminins, affirmant que la politique officielle des États-Unis reconnaîtra uniquement deux genres : masculin et féminin.
Selon lui, ces mesures visent à protéger ce qu’il considère comme des valeurs traditionnelles, tout en mettant fin aux politiques progressistes qu’il qualifie de « dangereuses » pour la société américaine.
Lors de son discours, Trump a également exprimé son intention de lutter contre la « culture woke » qu’il accuse de saper les fondements culturels et sociaux du pays. Il a déclaré :
- « Nous mettrons fin à cette culture woke dans nos écoles, nos institutions et nos militaires. »
- Il a critiqué les politiques progressistes en matière de diversité, d’équité et d’inclusion, les qualifiant de menace pour la stabilité de la société américaine.
Cette rhétorique s’inscrit dans une volonté plus large de recentrer les politiques nationales sur des valeurs qu’il considère comme traditionnelles.
Les droits des personnes transgenres, un sujet hautement polarisé
La question des droits des personnes transgenres est devenue un enjeu majeur dans le débat politique américain. Les États républicains et démocrates adoptent des approches radicalement opposées sur des sujets tels que les soins médicaux affirmant le genre et la présence de livres abordant ces thématiques dans les bibliothèques publiques ou scolaires.
En 2023, le Congrès a inclus dans son budget de défense une disposition limitant le financement de certains soins affirmant le genre pour les enfants transgenres de militaires. Cette décision reflète les tensions croissantes autour de ces questions.
Une vision controversée pour l’avenir de l’Amérique
Outre les politiques sur les droits des personnes transgenres, Trump a présenté des plans ambitieux pour son second mandat :
- Mettre fin à la guerre en Ukraine.
- Stabiliser le Moyen-Orient.
- Prévenir une éventuelle Troisième Guerre mondiale.
Cependant, il n’a pas expliqué en détail comment il compte atteindre ces objectifs ambitieux.
Le président-élu a également critiqué la gestion actuelle du canal de Panama, qualifiant les frais imposés par les autorités panaméennes de « ridicules ». Il a averti que si les termes du traité des années 1970 ne sont pas respectés, les États-Unis exigeront la reprise totale du contrôle du canal. Cette déclaration a suscité des inquiétudes quant à une éventuelle escalade diplomatique avec le Panama.
Les propos de Trump ont immédiatement suscité des réactions variées :
- Soutiens conservateurs : De nombreux partisans de Trump ont salué ces annonces, les considérant comme une réponse nécessaire aux politiques progressistes qu’ils jugent excessives.
- Critiques progressistes : Les défenseurs des droits LGBTQ+ et les militants de gauche ont dénoncé ces déclarations comme étant discriminatoires et dangereuses pour les communautés marginalisées.
Un porte-parole de l’organisation Human Rights Campaign a déclaré : « Ces propos ne sont pas seulement une attaque contre les droits des personnes transgenres, mais un danger pour la cohésion sociale de notre pays. »