Un étudiant testé positif à l’alcool après avoir mangé une madeleine

À Mont-de-Marsan, un jeune de 20 ans a eu la surprise de sa vie en découvrant qu’il était positif à l’alcool après avoir mangé… une simple madeleine. Ce qui aurait pu lui coûter son emploi a finalement déclenché une enquête pour comprendre ce phénomène pour le moins étrange.
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Un test d’alcoolémie inattendu

Le 23 juillet 2025, à 4h du matin, Jean se rend sur son lieu de travail saisonnier. Comme d’habitude, un test d’alcoolémie est réalisé avant de pouvoir démarrer sa journée. En attendant son tour, il grignote une madeleine industrielle. Quelques minutes plus tard, il souffle dans l’appareil. Résultat : positif. Incrédule, il recommence. Même réponse.

Ce jeune homme affirme pourtant n’avoir jamais bu une seule goutte d’alcool. Surpris, ses collègues et son supérieur partagent son étonnement, tant Jean est connu pour sa sobriété exemplaire. Un dernier test est prévu, après qu’il a bu de l’eau, mâché un chewing-gum et s’est rincé la bouche. Cette fois, le test revient négatif.

Décidé à comprendre, Jean se rend au commissariat accompagné de sa mère et du fameux paquet de gâteaux. Les policiers, d’abord sceptiques, se prêtent au jeu. Ils goûtent à leur tour une madeleine, puis effectuent un test d’alcoolémie. Et là, le résultat tombe à nouveau :

Positif.

Les forces de l’ordre n’en croient pas leurs yeux. Aucun signe d’alcool visible dans la composition, pourtant l’effet est bien là. La mère de Jean, bouleversée par la situation, tente aussi l’expérience à la maison avec un éthylotest. Et elle obtient le même verdict que son fils.

Des analyses en cours pour lever le mystère

Le fabricant espagnol Productos Arenas, contacté par plusieurs médias, affirme que ses madeleines ne contiennent aucun ingrédient à base d’alcool. La société évoque la possibilité de facteurs extérieurs ou de résidus chimiques pouvant altérer les résultats des tests. Un échantillon a été envoyé pour une analyse en laboratoire afin de vérifier l’origine de l’anomalie.

Ce cas surprenant pose des questions sur la présence d’alcool dans certains produits industriels, même sans que cela soit mentionné sur l’emballage. Si des traces infimes d’alcool peuvent parfois exister dans des arômes ou par fermentation, atteindre un taux détectable à l’éthylotest reste rare.

Pour Jean, le choc reste grand. Il aurait pu perdre son travail à cause d’un simple goûter. Il confie aujourd’hui être marqué par l’expérience :

J’en fais encore des cauchemars. Juste pour avoir mangé une madeleine.

En attendant les résultats d’analyse, les autorités conseillent de ne pas consommer les madeleines en question.

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