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Un homme de 22 ans s’est fait tirer dessus par la BAC à Saint-Mandé

Dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 novembre, un homme de 22 ans a été grièvement blessé par les tirs de policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Les agents ont ouvert le feu après que l’homme les a menacés avec une arme à feu. Son pronostic vital est engagé, selon le parquet de Créteil.

Une altercation après un signalement inquiétant

Les faits ont débuté vers 1h45, lorsqu’un homme a alerté la police municipale de Saint-Mandé. Il expliquait être suivi depuis la station de métro Saint-Mandé sur la ligne 1, par un individu qui l’aurait menacé de mort. Les policiers municipaux sont alors intervenus et ont tenté de neutraliser le suspect.

Le suspect, repéré par les forces de l’ordre, aurait tenté de prendre la fuite avant de se retourner et de brandir un pistolet de calibre 9 mm. Les agents municipaux ont utilisé un taser, mais sans succès pour le désarmer. Rejoints par les policiers de la BAC de Vincennes, les forces de l’ordre se sont retrouvées face à l’homme, toujours armé et mettant en joue les agents.

Face à la menace immédiate, les policiers de la BAC ont fait usage de leurs armes à feu à trois reprises. L’homme a été grièvement blessé, notamment à l’abdomen. Il a été pris en charge et transporté d’urgence à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil. Sur lui, les forces de l’ordre ont découvert non seulement le pistolet mais également un couteau, ce qui alourdit les charges pesant contre lui.

Pour comprendre les circonstances exactes de l’intervention, deux enquêtes ont été ouvertes :

  • L’IGPN (Inspection générale de la police nationale), souvent appelée la “police des polices”, enquête sur la légitimité de l’usage des armes par les policiers.
  • Une enquête en flagrance, confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne, vise à déterminer les responsabilités du suspect. Il est poursuivi pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique, menaces de mort et port illégal d’armes.

Les premières analyses des caméras de vidéosurveillance corroborent la version des policiers. Selon les images, le suspect a clairement braqué son arme sur les forces de l’ordre avant que ces dernières n’utilisent leurs armes pour le neutraliser.