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Un jeune homme de 21 ans a été séquestré à Argenteuil

Samedi 23 novembre, un jeune homme de 21 ans a été enlevé à Argenteuil (Val-d’Oise) et séquestré durant environ cinq heures, il a finalement été libéré après que ses ravisseurs ont pris la modique somme de 100 euros. Cette affaire, sous enquête des autorités, soulève de nombreuses questions sur les motivations des agresseurs et les circonstances de cet acte.

Un enlèvement pour régler une dette

Tout a commencé en milieu d’après-midi, vers 16 heures, lorsque “Abder” quitte un groupe d’amis dans la rue des Bordelais à Argenteuil. Une voiture s’arrête à sa hauteur, et un homme au visage partiellement dissimulé lui ordonne de monter. Face à la menace, il obéit et se retrouve rapidement pris en otage par deux individus supplémentaires.

Les ravisseurs lui expliquent que l’un de ses proches leur doit 1 700 euros et qu’il devra servir de monnaie d’échange jusqu’à ce que la somme soit remboursée.

« Ils lui auraient dit qu’il resterait en détention tant que l’argent ne serait pas payé », rapporte une source proche de l’enquête.

Le jeune homme est conduit dans un immeuble d’Argenteuil, où il est confié à un troisième individu. Là, il est retenu pendant deux heures dans un hall. Les ravisseurs reviennent ensuite pour le transporter dans un parc. Sous pression, ils lui ordonnent de contacter quelqu’un capable de fournir l’argent. Abder appelle alors sa petite amie, espérant qu’elle puisse alerter les autorités.

Ne parvenant pas à récupérer les 1 700 euros exigés, les agresseurs décident de le ramener à son domicile à Courbevoie (Hauts-de-Seine).

Arrivés chez Abder, les ravisseurs fouillent l’appartement de fond en comble, cherchant désespérément des objets de valeur ou de l’argent liquide. Finalement, ils ne trouvent que 100 euros en billets, une somme dérisoire par rapport à leurs attentes initiales. Ils quittent alors les lieux, laissant Abder et sa compagne en état de choc.

Libéré, le jeune homme contacte immédiatement la police. Une patrouille se rend sur place avant de les accompagner au commissariat pour recueillir leurs dépositions.

Le parquet de Nanterre a saisi les enquêteurs du commissariat afin d’élucider cette affaire. Aucune trace de violence physique n’a été relevée sur la victime, qui reste cependant incapable d’identifier clairement ses agresseurs.

Les motivations exactes des ravisseurs restent floues, tout comme leur lien éventuel avec la prétendue dette. Les autorités explorent plusieurs pistes pour tenter de retrouver les responsables.