Selon la commissaire de police de New York, Jessica Tisch, l’attaque s’est produite vers 7h30. La victime, assise dans le wagon et apparemment immobile, a été approchée par le suspect. Sans dire un mot, ce dernier a utilisé un briquet pour enflammer ses vêtements, provoquant un incendie qui s’est propagé en quelques secondes.
Les forces de l’ordre, alertées par la fumée, se sont rendues sur les lieux et ont rapidement éteint les flammes. Cependant, la victime a été déclarée morte sur place, son corps ayant été gravement brûlé.
Le suspect, un homme de 33 ans originaire du Guatemala arrivé aux États-Unis en 2018, a été identifié grâce aux caméras de vidéosurveillance et aux témoignages de trois lycéens. Ces derniers ont reconnu l’homme à bord d’un autre train et ont immédiatement contacté les autorités.
Lors de son arrestation, le suspect avait un briquet en sa possession. Il aurait initialement quitté le wagon après l’incendie pour s’asseoir sur un banc de la station, observant la scène.
Jessica Tisch a condamné cet acte avec fermeté, soulignant son caractère extrême. Le maire de New York, Eric Adams, a également réagi, remerciant les citoyens qui ont contribué à l’arrestation du suspect et affirmant que ce type de comportement n’a pas sa place dans la ville.
« Nous continuerons à travailler dur pour garantir une justice rapide pour toutes les victimes de crimes violents », a déclaré le maire, insistant sur l’importance de la sécurité dans les transports publics.
Ce drame s’inscrit dans une série d’incidents violents survenus dans le métro new-yorkais ces derniers mois. Selon les données du NYPD, les homicides dans les transports publics ont augmenté de 60 % par rapport à l’année précédente, malgré les efforts pour améliorer la sécurité.
Des passagers ont exprimé leur inquiétude face à la montée de la violence, certains estimant que la situation rappelle les heures sombres des années 1970. « C’est effrayant, et ça montre que les choses vont dans la mauvaise direction », a déclaré un usager du métro.
L’identité de la victime n’a pas encore été révélée, et les enquêteurs travaillent à déterminer les circonstances précises de l’attaque. Les motivations du suspect restent floues, bien qu’il n’y ait aucun signe d’interaction préalable entre lui et la victime.