Une arrivée aux urgences qui alerte les médecins
Tout commence dans la nuit du 6 au 7 juillet. Une femme d’origine moldave se présente à l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges, signalant d’importants saignements. Les professionnels de santé identifient rapidement des signes post-accouchement : présence de placenta, traces de cordon ombilical. Mais face aux questions du personnel, la patiente nie catégoriquement avoir accouché.
Les médecins alertent alors les autorités. Une équipe de police est dépêchée au domicile de la patiente, situé dans un pavillon calme de Valenton. Lors de la première inspection, rien ne semble suspect. Ni sang, ni traces d’un accouchement récent. Le mystère reste entier.
Une découverte choquante dans le lave-linge
Ce n’est qu’au cours d’une fouille plus minutieuse qu’un agent a l’idée de jeter un œil au tambour de la machine à laver. Il y découvre, horrifié, le corps sans vie d’un nourrisson. Le choc est immense pour les policiers présents. Le bébé semblait avoir à peine quelques heures au moment des faits.
Dans la rue Sacco-et-Vanzetti, les habitants peinent à y croire. L’un d’eux confie :
« Elle vivait là depuis peu, on se croisait sans imaginer qu’elle était enceinte. C’est incompréhensible. »
La suspecte n’aurait montré aucun signe visible de grossesse. Plusieurs riverains évoquent l’hypothèse d’un déni de grossesse complet.
Une mère déjà connue pour ses enfants en Moldavie
Galina C. aurait déjà eu deux enfants restés en Moldavie. Dans son jardin, des jeux d’enfants laissent penser qu’elle était entourée d’une vie familiale normale : petite balançoire, vélo, trampoline. Rien ne laissait présager un drame aussi brutal.
Une information judiciaire est ouverte pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans. L’autopsie a bien été réalisée mais aucun détail sur les causes précises du décès n’a été communiqué. Des examens plus poussés, notamment toxicologiques et anatomopathologiques, sont en cours pour tenter de comprendre ce qui s’est réellement passé.
Une enquête toujours en cours
Galina C. a été placée en détention provisoire. Selon le parquet de Créteil, l’enquête se poursuit avec des commissions rogatoires confiées au juge d’instruction. La suspecte, encore fragile mentalement, n’a pas été entendue longuement jusqu’à présent. Les enquêteurs espèrent recueillir des éléments nouveaux dans les prochains jours.
Dans le quartier, le silence a remplacé les discussions habituelles. Une habitante témoigne :
« On n’a jamais vu un truc pareil ici. On pensait qu’elle avait juste des soucis de santé. C’est dur à accepter. »
Le drame a soulevé de nombreuses interrogations sur le suivi psychologique, le rôle de l’entourage, et le silence parfois total des femmes en situation de détresse profonde.
