Un format qui casse les codes
Ses vidéos ? Aucun contenu sexuel explicite. Zara y apparaît simplement en débardeur, face à une caméra, pour expliquer des notions de programmation, intelligence artificielle, intégrales ou encore réseaux neuronaux. Le ton est clair, simple, pédagogique. Et ça fonctionne.
Sur Pornhub, certaines de ses vidéos dépassent les 660 000 vues, avec un taux de satisfaction supérieur à 87 %. Un chiffre que beaucoup de profs de maths rêveraient d’atteindre. Mais pourquoi choisir une plateforme X pour parler de mathématiques ?
YouTube, un échec… et un déclic
Zara Darcy a d’abord tenté l’expérience sur YouTube. Mais les règles de monétisation strictes, les algorithmes imprévisibles et la concurrence massive ont limité sa portée. Elle explique avoir touché environ 340 dollars pour un million de vues.
Un jour, presque par curiosité, elle publie les mêmes vidéos sur Pornhub. Résultat : des revenus multipliés par trois, une visibilité décuplée, et surtout un public plus curieux, moins académique, plus engagé. Sur Pornhub, le million de vues rapporte près de 1000 dollars. Le choix est vite fait.
Une nouvelle façon de vulgariser
Sa méthode repose sur un mélange inattendu : contenu scientifique rigoureux et codes visuels des plateformes pour adultes. Elle assume : pour que ses vidéos soient bien référencées, elle les tague avec des mots comme “étudiante” ou “gros seins”.
Mais l’objectif reste clair : rendre les sciences accessibles à tous, même à ceux qui n’ont jamais été à l’aise avec une équation. « Même si quelqu’un ne regarde que la moitié et retient un concept, c’est déjà gagné », affirme-t-elle.
Des revenus astronomiques
En combinant ses contenus sur Pornhub et OnlyFans, Zara Darcy touche aujourd’hui jusqu’à 250 000 dollars par mois, soit plus de 220 000 euros. Une somme qui lui a permis de rembourser l’hypothèque de ses parents, acheter une voiture, et éviter tout prêt étudiant. Pas mal pour une prof de maths pas comme les autres.
Ce succès a même modifié son parcours : elle a abandonné son doctorat à l’université du Texas pour se consacrer entièrement à cette activité. Elle préfère aujourd’hui travailler en indépendante, sur ses propres projets, à sa manière.
« Je voulais être libre, ne pas dépendre d’une institution. Et toucher un public différent », dit-elle. C’est chose faite.
Des commentaires qui en disent long
Sous ses vidéos, on lit tout et n’importe quoi :
- « Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais en cherchant ‘schoolgirl’, mais j’ai appris un truc sur Pi »
- « J’ai regardé ça à 3h du matin… et j’ai eu 86 à mon exam, merci ! »
- « C’est plus efficace qu’un TD de fac »
Son contenu, même inattendu dans la forme, fait donc réviser, apprendre, et parfois même aimer les maths à ceux qui n’y comprenaient rien jusque-là.
En brisant les barrières entre entertainment et éducation, Zara Darcy a créé un format hybride qui parle à une génération habituée aux plateformes, mais peu séduite par les formats classiques de l’enseignement. Avec son approche sans filtre, elle redonne envie d’apprendre, sans pression, sans jugement.
Le plus fou dans l’histoire ? Peut-être pas qu’elle enseigne les maths sur un site pour adultes… mais que ça marche vraiment.