Un secteur en pleine effervescence
La majorité des masters en cinéma et audiovisuel sont proposés par des universités publiques, et sont accessibles via la plateforme Mon Master. L’admission se fait principalement sur dossier, avec une forte concurrence dans certaines formations très demandées. Pour intégrer ces cursus, il est recommandé d’avoir validé une licence en cinéma, audiovisuel ou arts du spectacle, même si d’autres parcours peuvent parfois convenir selon les établissements.
Avant même d’arriver en master, de nombreuses formations exigent de faire un choix de spécialisation dès la licence. Cela peut orienter vers des axes comme :
- La réalisation et l’écriture
- La théorie et l’esthétique du cinéma
- La production audiovisuelle
- Le cinéma documentaire
- Les métiers de la post-production
| Rang | Nom Établissement |
|---|---|
| 1 | Université Paris Cité – Audiovisuel, journalisme et communication scientifiques (master, cinéma, audiovisuel, art) |
| 2 | Université Toulouse – Jean Jaurès – Esthétique du cinéma |
| 3 | Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 – Production Audiovisuelle et Editorialisation (PAE) |
| 4 | Université Paris Cité – Etudes cinématographiques (master, cinéma, audiovisuel, art) |
| 5 | Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 – IMACS International Master in Audiovisual and Cinema Studies (Pratiques contemporaines de l’image) (Partenariat international) |
| 6 | Université Rennes 2 – Documentaire : « Ecritures du réel » |
| 7 | Université Paris Nanterre – Cinéma documentaire et anthropologie visuelle |
| 8 | Université Paris Nanterre – Cinéma et mondes contemporains IMACS (parcours international) |
| 9 | Aix-Marseille Université – Ecritures documentaires : recherche et création |
| 10 | Université Paris 8 – Vincennes – Saint-Denis – Théorie, esthétique et histoire du cinéma |
Les grandes tendances des formations en 2025
On observe une montée en puissance des masters mêlant recherche et création, notamment autour du documentaire, des images contemporaines, ou encore des pratiques critiques. Certains parcours se démarquent par une dimension internationale, avec des partenariats entre universités en Europe ou au-delà.
Certaines universités proposent des masters très sélectifs, souvent considérés comme références dans le domaine :
- À Paris, plusieurs masters sont particulièrement réputés, notamment à l’Université Paris Cité, à la Sorbonne Nouvelle ou encore à Paris 8.
- Toulouse Jean-Jaurès séduit avec son master orienté vers l’esthétique du cinéma.
- Du côté de Rennes, Strasbourg, ou encore Aix-Marseille, on retrouve des masters originaux centrés sur les écritures documentaires, la valorisation du patrimoine cinématographique, ou l’ingénierie de l’image.
Avant de candidater, il est important de comparer les programmes, les projets pédagogiques, la place donnée à la pratique (tournages, stages, encadrement de projets) et les opportunités professionnelles. Certains masters préparent aux métiers artistiques, d’autres s’ancrent davantage dans la recherche ou les métiers techniques.
Une forte sélectivité, mais de vraies opportunités
Les masters en cinéma et audiovisuel sont très demandés, avec parfois plusieurs centaines de candidatures pour une trentaine de places. Il est donc essentiel de soigner sa lettre de motivation, de valoriser ses projets personnels (films, courts-métrages, expériences en festival…) et de montrer une vraie cohérence dans son parcours.
Avec un bon master, les débouchés sont nombreux : réalisation, montage, production, enseignement, recherche, ou encore journalisme audiovisuel. Les diplômés intègrent des structures variées : sociétés de production, festivals, chaînes de télévision, plateformes de streaming ou institutions culturelles.
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