Les 25 meilleures universités du monde
Rang 2026 | Rang 2025 | Évolution | Université | Pays |
---|---|---|---|---|
1 | 1 | 0 | Massachusetts Institute of Technology (MIT) | USA |
2 | 2 | 0 | Imperial College London | Royaume-Uni |
3 | 6 | 3 | Stanford University | USA |
4 | 3 | -1 | University of Oxford | Royaume-Uni |
5 | 4 | -1 | Harvard University | USA |
6 | 5 | -1 | University of Cambridge | Royaume-Uni |
7 | 7 | 0 | ETH Zurich (Swiss Federal Institute of Technology) | Suisse |
8 | 8 | 0 | National University of Singapore (NUS) | Singapour |
9 | 9 | 0 | UCL (University College London) | Royaume-Uni |
10 | 10 | 0 | California Institute of Technology (CalTech) | USA |
11 | 17 | 6 | The University of Hong Kong | Hong Kong |
12 | 15 | 3 | Nanyang Technological University, Singapore (NTU Singapore) | Singapour |
13 | 21 | 8 | University of Chicago | USA |
14 | 14 | 0 | Peking University | Chine |
15 | 11 | -4 | University of Pennsylvania | USA |
16 | 16 | 0 | Cornell University | USA |
17 | 20 | 3 | Tsinghua University | Chine |
17 | 12 | -5 | University of California, Berkeley (UCB) | USA |
19 | 13 | -6 | The University of Melbourne | Australie |
20 | 19 | -1 | The University of New South Wales | Australie |
21 | 23 | 2 | Yale University | USA |
22 | 26 | 4 | École Polytechnique Fédérale de Lausanne | Suisse |
22 | 28 | 6 | Technical University of Munich | Allemagne |
24 | 32 | 8 | Johns Hopkins University | USA |
25 | 22 | -3 | Princeton University | USA |
Une domination toujours marquée des pays anglo-saxons
Dans cette édition 2026, les universités américaines et britanniques confirment leur domination. À elles seules, elles représentent près de la moitié des établissements du top 100 mondial. Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) conserve sa place de leader mondial pour la quatorzième année consécutive. Derrière lui, on retrouve l’Imperial College London, l’Université de Stanford et l’Université d’Oxford. Cette stabilité démontre une capacité exceptionnelle à maintenir des standards élevés malgré les évolutions du secteur.
Ces universités bénéficient souvent de financements privés majeurs, de dotations conséquentes et de partenariats de recherche prestigieux. Par exemple, Harvard a annoncé avoir levé 250 millions de dollars pour ses projets scientifiques, renforçant encore son influence. La capacité à investir massivement dans l’innovation, l’intelligence artificielle ou encore la médecine de pointe reste un levier fondamental de performance dans les classements.
Les universités asiatiques gagnent du terrain
L’Asie confirme son ascension sur la scène académique internationale. L’Université de Hong Kong atteint la 11e place mondiale avec une progression de 6 rangs. Juste derrière, l’Université technologique de Nanyang (Singapour) se classe 12e et Pékin 14e. Ces institutions misent sur des politiques ambitieuses de recrutement de chercheurs, une forte internationalisation et des pôles de recherche spécialisés dans les nouvelles technologies.
Des pays comme la Chine, la Corée du Sud ou Singapour ont bâti depuis plusieurs années des plans stratégiques pour faire émerger des campus d’élite. Leurs efforts commencent à porter leurs fruits, notamment dans les classements scientifiques ou en termes de brevets déposés. La stratégie est claire : créer des hubs d’excellence mondiaux capables de rivaliser avec les références historiques occidentales.
La France maintient sa présence dans le top 100
La France place quatre établissements dans le top 100, un résultat constant par rapport à 2025. En tête, l’Université PSL (Paris Sciences & Lettres) se positionne à la 28e place mondiale, grâce notamment à sa force en recherche et à son réseau académique international. Elle reste le meilleur représentant français malgré une légère baisse de quatre rangs.
En deuxième position nationale, l’Institut Polytechnique de Paris poursuit sa progression et se classe 41e au niveau mondial. Son succès repose sur une forte employabilité de ses diplômés et un encadrement académique solide. Paris-Saclay, qui regroupe plusieurs grandes écoles comme CentraleSupélec et AgroParisTech, gagne du terrain avec une 70e place, notamment grâce à ses performances en matière de développement durable. Enfin, Sorbonne Université occupe la 72e place malgré un recul.
Si le top 100 reste élitiste, d’autres établissements français réalisent des progressions encourageantes. Paris 1 Panthéon-Sorbonne gagne 26 places pour se hisser à la 257e place. Aix-Marseille grimpe de 53 places (428e), ce qui en fait la meilleure progression française cette année. Montpellier, Strasbourg ou encore Bordeaux confirment leur ancrage dans le top 500. Le tableau général révèle une dynamique stable, mais toujours en retrait par rapport aux grands pays anglo-saxons.
La Belgique progresse, mais reste fragile
En 2026, plusieurs universités belges enregistrent des gains dans le classement mondial. L’Université Libre de Bruxelles passe de la 230e à la 227e place. Liège s’améliore également. Ce qui distingue la Belgique : 69 % de ses publications sont réalisées en collaboration internationale, un taux plus de trois fois supérieur à la moyenne mondiale. Ce positionnement renforce leur influence dans les domaines scientifiques émergents.
Malgré ces bons résultats, le recul du nombre d’étudiants internationaux nuit à l’attractivité globale du pays. La VUB, l’Université de Hasselt ou encore l’Université d’Anvers perdent des places. Ce phénomène s’explique en partie par la concurrence accrue des destinations asiatiques et anglo-saxonnes, perçues comme plus dynamiques ou mieux équipées.
Quels sont les critères du classement QS ?
Le classement QS World University Rankings repose sur une dizaine d’indicateurs croisant réputation, recherche, ouverture et durabilité. Chaque établissement est évalué selon :
- La réputation académique (enquête auprès de chercheurs internationaux)
- La réputation auprès des employeurs
- Le ratio professeurs/étudiants
- Le taux d’étudiants internationaux
- Le taux d’enseignants internationaux
- L’impact de la recherche via les citations
- Les partenariats industriels et la capacité d’innovation
- La durabilité (écologie, inclusion, responsabilité sociale)
Cette diversité de critères permet une photographie plus globale des universités. Elle reflète à la fois leur ancrage local, leur rayonnement international, leur performance scientifique et leur contribution sociétale.
Intégrer ce classement ou y progresser est aujourd’hui devenu un enjeu majeur de notoriété pour les universités. Il influence les choix des étudiants internationaux, mais aussi les décisions de financements publics ou privés. Les établissements misent donc sur l’excellence de la recherche, le recrutement de talents internationaux et le développement de programmes d’élite pour se hisser plus haut chaque année.
Les 15 universités française dans le classement
Rang 2026 | Rang 2025 | Évolution | Nom |
---|---|---|---|
28 | 24 | -4 | Université PSL |
41 | 46 | 5 | IP Paris |
70 | 73 | 3 | Université Paris-Saclay |
72 | 63 | -9 | Sorbonne University |
205 | 187 | -18 | École Normale Supérieure de Lyon |
257 | 283 | 26 | Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne |
300 | 302 | 2 | Université Paris Cité |
321 | 334 | 13 | Université Grenoble Alpes |
367 | 350 | -17 | Sciences Po Paris |
406 | 405 | -1 | INSA Lyon |
420 | 456 | 36 | Université de Strasbourg |
428 | 481 | 53 | Aix-Marseille Université |
430 | 448 | 18 | Université de Montpellier |
494 | 535 | 41 | Université de Bordeaux |
587 | 562 | -25 | Université Claude Bernard Lyon 1 |