Communication interpersonnelle

La communication interpersonnelle est au cœur des interactions humaines. Elle ne se limite pas aux mots échangés, mais englobe un ensemble de messages véhiculés par nos attitudes, comportements et expressions. Basée sur des principes fondamentaux, elle joue un rôle crucial dans nos relations personnelles, professionnelles et sociales.
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Sommaire

Qu’est-ce que la communication interpersonnelle ?

La communication interpersonnelle désigne un échange d’informations entre deux individus, que ce soit verbal ou non-verbal. Chaque comportement, geste ou mot constitue un message, même lorsque l’on choisit de ne pas s’exprimer verbalement. En ce sens, « on ne peut pas ne pas communiquer », comme l’affirment les travaux de l’école de Palo Alto.

Même un silence ou une attitude immobile transmet un message interprété par l’interlocuteur. Par exemple, un collègue qui reste silencieux lors d’une réunion envoie involontairement un signal qui peut être perçu comme de l’approbation, de la fatigue ou de l’indifférence.

À retenir : que vous agissiez ou non, votre comportement est toujours porteur de sens.

Les composantes d’un message : le fond et la forme

Dans toute interaction, le message comprend deux dimensions principales :

  1. L’indice : il correspond au contenu verbal, à ce qui est dit.
  2. L’ordre : il est véhiculé par le ton, le langage corporel ou l’attitude.

Par exemple, un simple « bonjour » peut avoir des significations totalement différentes selon qu’il est exprimé avec un sourire chaleureux ou un ton glacial.

Pour qu’un message soit clair, ces deux composantes doivent être alignées. Une incongruence, comme un compliment exprimé sur un ton sarcastique, peut créer confusion et méfiance.

À retenir : la façon dont vous transmettez un message est souvent plus impactante que le contenu lui-même.

L’interaction comme une suite de ponctuations

Lors d’une communication, chacun des interlocuteurs ponctue les échanges à sa manière, donnant un sens différent à l’interaction. Cela peut engendrer des malentendus, notamment en cas de conflits.

Prenons l’exemple d’un désaccord entre deux collègues :

  • L’un affirme : « C’est toi qui as commencé à élever la voix. »
  • L’autre rétorque : « Non, c’est toi qui m’as coupé la parole. »

Ces perceptions divergentes illustrent des ponctuations différentes de la même interaction.

À retenir : identifier les points de divergence dans les ponctuations aide à désamorcer les conflits.

Les modes de communication : verbal et non-verbal

Un message est structuré en deux modes :

  1. Le mode digital : correspond aux mots et au langage verbal.
  2. Le mode analogique : représente le non-verbal, comme les expressions faciales, les gestes ou le ton de la voix.

Pour qu’un message soit bien compris, il est essentiel de combiner les deux modes. Par exemple, dire « je vais bien » avec un visage fermé et une posture renfermée envoie un message contradictoire, souvent mal interprété.

À retenir : le non-verbal peut renforcer ou contredire les mots, rendant le message plus ou moins clair.

Symétrie et complémentarité dans les interactions

Les relations interpersonnelles peuvent être :

  • Symétriques : les interlocuteurs adoptent des attitudes similaires, favorisant l’équilibre.
  • Complémentaires : les attitudes diffèrent, souvent de manière hiérarchique ou conflictuelle.

Si une communication complémentaire s’intensifie, elle peut entraîner une escalade, souvent appelée « escalade systémique ». Par exemple, dans un conflit :

  • « Pourquoi ne réponds-tu pas ? »
  • « Ce n’est pas tes affaires ! »
  • « Tu es toujours aussi impoli ! »

Cette dynamique peut rapidement devenir toxique si elle n’est pas maîtrisée.

À retenir : une communication équilibrée, qu’elle soit symétrique ou complémentaire, évite les tensions inutiles.

Comment améliorer sa communication interpersonnelle ?

Pour exceller dans vos échanges, il est essentiel de travailler sur plusieurs aspects de votre communication :

Écouter activement

  • Prêtez attention à ce que dit votre interlocuteur sans l’interrompre.
  • Reformulez ses propos pour valider votre compréhension.

Maîtriser son non-verbal

  • Soignez votre posture, vos gestes et votre ton de voix pour renforcer vos messages.
  • Assurez-vous que votre attitude correspond au contenu de vos paroles.

Adapter son style en fonction de l’interlocuteur

  • Identifiez si l’échange est symétrique ou complémentaire et ajustez vos interventions en conséquence.
  • En cas de conflit, privilégiez un discours apaisant et ouvert.

Les outils pour approfondir ses compétences

Plusieurs approches permettent de développer une meilleure compréhension de la communication interpersonnelle :

  • L’analyse transactionnelle : pour décoder les interactions selon des rôles (Parent, Adulte, Enfant).
  • L’approche de Palo Alto : pour analyser les dynamiques relationnelles.
  • La communication non violente (CNV) : pour exprimer ses besoins et écouter ceux des autres avec bienveillance.

À retenir : investir dans sa communication, c’est investir dans des relations plus riches et plus constructives.

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