En France, 628 800 travailleurs handicapés en 2021 (Chiffres de la Dares) travaillent en entreprise. Un chiffre plutôt satisfaisant quand on sait que les personnes en situation de handicap ont plus de difficultés à trouver un emploi.Effectivement, les mentalités ont évolué à la fois du côté des recruteurs mais aussi du côté des personnes handicapées qui désormais, ont plus de confiance en elles. D’ailleurs, le terme d’handi-capable est souvent utilisé pour représenter cela.
Cependant, si les choses ont quelque peu changé, il a fallu un coup de pouce du gouvernement qui a mis en place différentes lois et obligations pour pouvoir faciliter l’insertion des personnes en situation de handicap.
En effet, Depuis 1987, la Loi impose aux entreprises qui comptent au moins 20 salariés d’employer des personnes handicapées dans la proportion de 6% de l’effectif. L’obligation concerne tous les salariés du secteur privé ou public, quelle que soit la nature du contrat.
Cette lois se durcira davantage à partir de 2005.
Si l’employeur ne respecte pas son obligation d’emploi, il doit verser une contribution annuelle.
Qui est considéré comme travailleur handicapé ?
Est considéré comme travailleur handicapé toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique.
Il est important de le préciser car malgré le durcissement de la législation, la politique des quotas et l’influence de l’état, le handicap au travail demeure un sujet sensible car il existe encore beaucoup de stéréotypes.
Être étudiant et handicapé ?
La question du handicap se retrouve bien évidemment dans d’autres domaines.
Par exemple, dans l’enseignement supérieure différentes mesures ont été déployées pour épauler un maximum les étudiants concernés.
Aujourd’hui, toutes les universités et de nombreuses écoles privées disposent d’un service d’accueil et d’accompagnement des étudiants présentant un handicap ou rencontrant des problèmes de santé majeurs.
Ces dispositifs peuvent porter des différents noms : Relais handicap, Pôle handicap, Mission handicap ou encore Cellule handicap… Chacun est autonome au sein de son établissement, mais ils s’efforcent d’harmoniser leurs pratiques.