Dans ses publications, Rima Hassan a critiqué la nomination de figures politiques controversées telles qu’Élisabeth Borne (éducation), Manuel Valls (outre-mer) et Gérald Darmanin (justice). Elle a qualifié ces nominations de tentative de « sauver leurs petits copains », tout en affirmant que l’objectif de LFI était de « sauver le pays d’eux ». Ses propos ont été amplifiés par l’utilisation du hashtag #LaPriseDeLElysée, accompagné d’un émoji représentant une tortue, une possible référence à Jean-Luc Mélenchon et à sa métaphore de la « tortue sagace » tirée d’une célèbre fable de La Fontaine.
Les déclarations de Rima Hassan ne se sont pas limitées à des critiques politiques. Elle a également évoqué un « appel à la révolution », des mots qui ont rapidement fait réagir les observateurs et les médias. Ce positionnement s’inscrit dans un contexte de tensions, alors que l’eurodéputée avait déjà suscité la polémique en suggérant que les Franco-palestiniens pouvaient « rejoindre la résistance armée ».
Au-delà de Rima Hassan, plusieurs membres de LFI ont exprimé leur mécontentement à l’égard de ce nouveau gouvernement. Mathilde Panot a notamment dénoncé des nominations qu’elle juge issues de personnalités « désavouées dans les urnes ». Pour sa part, Louis Boyard a utilisé des termes sévères, qualifiant les nouveaux ministres d’ »opportunistes, de désespérés et d’incompétents ». Ces critiques ont été suivies d’un appel à une motion de censure pour contester la légitimité du gouvernement.
Le choix des mots et des symboles, comme l’utilisation du hashtag ou de l’émoji de la tortue par Rima Hassan, illustre une stratégie de communication incisive. En mêlant critiques directes et références culturelles, les élus insoumis cherchent à mobiliser leur base tout en marquant leur opposition de manière claire et mémorable.