Il poursuit ses études en intégrant l’Université de Strathclyde, à Glasgow, où il décroche un MSc (Master of Science) en 1994. Passionné par l’innovation et la recherche, Philippe Baptiste obtient un DEA (diplôme d’études approfondies) à Sorbonne Université, suivi d’un doctorat en informatique à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC) en 1998. Enfin, il complète son parcours académique par une habilitation à diriger des recherches, consolidant ainsi son statut de chercheur et professeur accompli.
Une carrière académique de premier plan
Philippe Baptiste commence sa carrière en 1999 au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) en tant que chercheur. Il explore les domaines de l’algorithmique, de l’optimisation combinatoire et de la recherche opérationnelle, contribuant à de nombreuses publications scientifiques. En parallèle, il rejoint le Watson Research Center d’IBM (2000-2001), où il travaille sur des projets innovants en intelligence artificielle.
De 2002 à 2012, il est professeur chargé de cours à l’École Polytechnique, où il dirige également le laboratoire d’informatique (LIX). Il crée l’Institut des sciences de l’information et de leurs interactions, une initiative visant à développer la recherche interdisciplinaire.
En 2010, Philippe Baptiste est nommé directeur de l’INS2I (Institut des sciences de l’information et de leurs interactions) au CNRS. Cette fonction lui permet de piloter des projets majeurs et de renforcer les collaborations scientifiques nationales et internationales.
En 2014, il devient directeur général délégué à la science au CNRS, assumant des responsabilités stratégiques dans la définition et la mise en œuvre de la politique scientifique en France.
Une transition vers des responsabilités politiques
Philippe Baptiste fait ses premiers pas en politique en 2013, lorsqu’il intègre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en tant que chef du service de la stratégie et de l’innovation. En 2017, il devient directeur de cabinet de la ministre Frédérique Vidal, où il joue un rôle clé dans la mise en œuvre des réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche.
En 2019, il est nommé conseiller du Premier ministre Édouard Philippe, supervisant des dossiers stratégiques liés à l’éducation, à la recherche et aux politiques spatiales.
Parallèlement à sa carrière académique et politique, Philippe Baptiste se distingue dans le secteur industriel. En 2016, il rejoint le groupe TotalEnergies comme directeur scientifique, puis comme CTO (Chief Technology Officer). Il pilote des initiatives liées à la transformation numérique et à l’innovation technologique.
En 2020, il intègre le Boston Consulting Group (BCG) en tant que Partner and Director dans la division Data Science et Innovation.
En 2021, Philippe Baptiste est nommé président du CNES (Centre national d’études spatiales), où il dirige des projets d’envergure dans le domaine spatial, renforçant le rôle de la France sur la scène internationale.
Le 23 décembre 2024, il est nommé ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, travaillant sous la tutelle d’Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Philippe Baptiste prend ses fonctions dans un contexte complexe pour l’enseignement supérieur. Parmi ses priorités figurent :
- La lutte contre la précarité étudiante.
- L’amélioration du logement étudiant.
- Le financement des universités.
- La réforme de la plateforme Parcoursup, souvent critiquée par les étudiants et les syndicats.
Fort de son expérience scientifique, académique et politique, Philippe Baptiste dispose de tous les atouts pour relever ces défis majeurs.
