Tout commence par une vidéo publiée sur YouTube, dans laquelle le couple discute de leur vision de l’éducation. Lorsqu’ils évoquent la question du harcèlement scolaire, Simon Castaldi déclare :
Si mon enfant harcèle, je le corrige sévèrement à la maison.
Cassandra Jullia, visiblement en désaccord, répond :
On ne lève pas la main sur un enfant.
Jusque-là, le débat reste dans les limites du raisonnable. Mais Cassandra poursuit en disant :
Le harcèlement à l’école, ce n’est pas non plus un truc de fou.
Cette phrase, perçue comme une banalisation de ce fléau, a immédiatement déclenché une avalanche de critiques sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont exprimé leur choc, rappelant les conséquences graves du harcèlement scolaire, comme la dépression, la phobie scolaire et, dans les cas les plus tragiques, le suicide.
Face aux réactions indignées, Cassandra a tenté de clarifier ses propos dans une story Instagram.
Quand je dis que ce n’est pas un truc de fou, je voulais dire qu’on en parle tellement souvent que ce n’est malheureusement plus surprenant d’apprendre qu’un enfant est victime ou auteur de harcèlement.
Elle a ajouté :
Je sais que le harcèlement, c’est grave. Je l’ai moi-même subi.
Malgré ces explications, de nombreux internautes estiment que ses propos restent déplacés et témoignent d’une incompréhension de l’ampleur du problème. Les commentaires accusant Cassandra d’avoir été insensible ou maladroite se sont multipliés, certains remettant même en question sa crédibilité en tant que personnalité publique.
La polémique soulève une question importante : quelle est la responsabilité des personnalités publiques lorsqu’elles abordent des sujets aussi sensibles ? En tant que figures suivies par des milliers de personnes, notamment des jeunes, leurs propos ont un poids particulier. Minimiser l’impact du harcèlement scolaire peut envoyer un mauvais signal aux victimes et à leurs proches.
Des associations de lutte contre le harcèlement scolaire ont également réagi, soulignant l’importance d’une communication responsable sur ce sujet. Elles rappellent que chaque mot compte et qu’il est essentiel de ne pas sous-estimer la souffrance des victimes.
Le harcèlement scolaire est une problématique majeure qui touche des milliers d’élèves chaque année. Ses conséquences psychologiques peuvent être dévastatrices : anxiété, perte de confiance en soi, décrochage scolaire, et dans les cas extrêmes, des comportements suicidaires. Des campagnes de sensibilisation et des dispositifs comme le numéro 3018, dédié à la lutte contre le cyberharcèlement, visent à accompagner les victimes et leurs familles.
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