Comprendre l’importance des spécialités en terminale
Les deux spécialités conservées en terminale représentent près de la moitié des heures de cours hebdomadaires, soit 12 heures sur environ 27 heures. Ce poids horaire est important, et il est essentiel d’opter pour des matières dans lesquelles on est à l’aise et motivé.
De plus, ces spécialités comptent pour 42 % de la note finale du baccalauréat, avec :
- Deux épreuves finales en mars, coefficient 16 chacune
- Le grand oral, coefficient 10, portant sur une des spécialités choisies
Les formations post-bac analysent les spécialités suivies en terminale pour évaluer l’adéquation du profil du candidat. Certaines filières imposent des spécialités obligatoires (médecine, prépa scientifique, etc.), tandis que d’autres se montrent plus flexibles.
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Les critères pour choisir quelle spécialité abandonner
Conserver les spécialités qui ouvrent des portes
Avant d’abandonner une spécialité, il est important de vérifier si elle est requise pour les formations visées. Un tour sur Parcoursup permet d’identifier les spécialités attendues pour chaque cursus.
Par exemple :
- Pour des études scientifiques, il est conseillé de conserver mathématiques et physique-chimie
- Pour les sciences humaines, mieux vaut privilégier histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ou sciences économiques et sociales
- Pour un cursus artistique, la spécialité arts peut être déterminante
Si le projet d’orientation reste flou, il est recommandé de garder des spécialités qui offrent un large éventail de choix post-bac.
Abandonner la spécialité la moins pertinente
Si une spécialité semble moins alignée avec le projet d’orientation, elle est un bon choix à abandonner. Par exemple, un lycéen souhaitant intégrer une école de commerce peut se passer de la spécialité SVT, alors qu’un futur ingénieur devra conserver mathématiques et physique-chimie.
Prendre en compte ses résultats scolaires
Les notes obtenues en première sont un bon indicateur. Il est préférable d’abandonner la spécialité où l’on rencontre le plus de difficultés. Une spécialité dans laquelle on a du mal à progresser pourrait pénaliser les résultats au bac et sur Parcoursup.
Un dialogue avec les enseignants peut aider à évaluer si une amélioration est possible ou si la matière risque d’être trop compliquée en terminale.
Tenir compte de ses affinités et de la charge de travail
Les spécialités conservées en terminale seront suivies 6 heures par semaine chacune. Mieux vaut choisir des matières dans lesquelles on prend du plaisir, car la motivation joue un rôle clé dans la réussite.
Un élève passionné par la philosophie et la géopolitique pourra conserver HLP et HGGSP, même si SES était une option intéressante sur le papier.
Exemples de choix selon les projets d’orientation
Études scientifiques
À conserver :
- Mathématiques
- Physique-chimie ou SVT
À abandonner :
- Sciences économiques et sociales
- HGGSP
Écoles de commerce
À conserver :
- Mathématiques
- SES ou HGGSP
À abandonner :
- SVT, physique-chimie
Droit et sciences politiques
À conserver :
- HGGSP
- SES ou HLP
À abandonner :
- Mathématiques, SVT
Informatique et numérique
À conserver :
- Mathématiques
- Numérique et sciences informatiques
À abandonner :
- HGGSP, SES
Santé et médecine
À conserver :
- SVT
- Physique-chimie
À abandonner :
- HGGSP, SES
Ne pas négliger les options complémentaires
Certaines spécialités abandonnées peuvent être compensées par une option en terminale. Par exemple, un élève ne poursuivant pas les mathématiques en spécialité peut tout de même prendre maths complémentaires pour renforcer son dossier.
Faire son choix progressivement
Il n’est pas nécessaire de se précipiter : le choix est généralement confirmé entre janvier et juin. Certains élèves changent d’avis en cours d’année, en fonction de leur évolution scolaire et de leur projet post-bac.
Pour bien choisir, il est conseillé de :
- Échanger avec ses professeurs et son professeur principal
- Explorer Parcoursup pour vérifier les spécialités attendues
- Discuter avec des élèves de terminale pour comprendre les exigences des spécialités
En gardant ces éléments en tête, chaque lycéen peut faire un choix éclairé, adapté à son projet et à ses capacités.
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