Avec plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Aqababe est devenu une figure incontournable du monde de l’influence, diffusant des scoops sur les célébrités d’internet et de la téléréalité. Fort de cette audience, il propose aux marques de promouvoir leurs produits sur son site xoxoaqababe.com et ses réseaux sociaux.
Toutefois, certaines entreprises ayant souscrit à ces services affirment ne jamais avoir vu leurs publicités publiées, malgré le paiement de la prestation. Le collectif AVI (Association d’Aide aux Victimes d’Influenceurs), qui accompagne les victimes d’influenceurs controversés comme Dylan Thiry, Marc Blata et Poupette Kenza, soutient les plaignants dans cette procédure.
L’affaire concerne quatre plaintes distinctes :
- Une entreprise aurait versé 500 euros pour une mise en avant sur Instagram, sans jamais voir la prestation réalisée.
- Deux autres victimes ont déboursé environ 800 euros pour des services similaires, restés sans réponse.
- Une dernière victime aurait engagé Aqababe pour une prestation de détection d’informations, qui n’aurait jamais été effectuée.
Selon AVI, ces signalements illustrent un schéma répétitif de manipulation, de refus de remboursement et d’intimidation envers les plaignants. Le collectif demande une réaction rapide de la justice pour prévenir d’éventuelles nouvelles victimes.
Jusqu’à présent, Aqababe n’a pas publiquement réagi à ces accusations. Son avocat, Tom Michel, affirme que son client accueille ces plaintes avec sérénité, estimant que les faits sont « isolés » et « anecdotiques » au regard des milliers de partenariats réalisés sans incident.
Par ailleurs, l’équipe d’Aqababe conteste les sommes avancées par le collectif AVI et prévoit de réaliser un audit pour vérifier la légitimité des demandes. Si les plaintes sont jugées fondées, l’influenceur s’engagerait à rembourser les victimes concernées.
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