Les faits rapportés
Selon plusieurs médias, l’altercation se déroule vers 22h30 sur l’avenue des Champs-Élysées. Un père et ses quatre fils croisent l’artiste. Les enfants auraient voulu une photo. C’est à ce moment que la situation dégénère : la famille affirme que l’humoriste a donné un “coup de pied dans le thorax” du benjamin âgé de 6 ans. L’enfant a été vu par les secours à l’hôpital Necker, sans lésion visible selon les premières constatations, mais choqué, d’après le père.
La version de l’humoriste
De son côté, Nawell Madani s’est présentée d’elle-même au commissariat du 8ᵉ arrondissement pour relater l’incident. Elle explique avoir été approchée par des enfants, avoir eu peur d’un vol et avoir porté un coup. Le parquet confirme ces déclarations de principe.
« Approchée par des enfants, [elle dit] avoir eu peur d’un vol et avoir porté un coup à un enfant. »
Ce qu’affirment le père et un témoin
Le père de l’enfant et un témoin disent que les enfants se sont dirigés vers l’artiste pour une photo, que les plus grands se seraient arrêtés quand elle aurait demandé de rester derrière, mais que le cadet aurait continué à avancer, voulant caresser un petit chien dépassant de son sac. Ils soutiennent que l’humoriste aurait alors donné un coup de pied au garçon et aurait eu des propos durs. Ces éléments sont rapportés par des articles s’appuyant sur la plainte et des témoignages.
« Il a voulu le caresser… Elle se retourne et lui met un énorme coup de pied dans le thorax. »
Où en est l’enquête ?
Le parquet de Paris a ouvert, ce mercredi 8 octobre 2025, une enquête pour “violences sur mineur de moins de 15 ans”. Une plainte a été déposée par le père. Les investigations devront éclairer la chronologie précise, les intentions, et analyser d’éventuelles images tournées sur place. À ce stade, aucune décision judiciaire n’a été rendue : l’enquête se poursuit.
Ce que dit le droit
En France, les violences volontaires commises sur un mineur de moins de 15 ans constituent une circonstance aggravante. La justice apprécie toutefois le contexte : existence d’une menace, notion de légitime défense, proportionnalité de la riposte. C’est précisément ce que l’enquête doit établir ici : l’artiste dit avoir craint un vol, la famille conteste toute intention malveillante.
“Peur d’être volée” : comment la justice évalue ce type d’argument ?
La peur en soi ne suffit pas à justifier un coup. Pour être retenue, la défense doit répondre à une agression injustifiée, actuelle, et la riposte doit être proportionnée. Si l’enquête confirme une absence de menace réelle, la qualification de violence pourrait être maintenue. À l’inverse, s’il existe un risque objectif ou une perception légitime d’un danger, la lecture judiciaire pourra différer. (Rappel général, non spécifique à ce dossier.)
Le rôle des images et des témoins
Plusieurs médias indiquent l’existence de vidéos tournées après l’incident. Ces séquences — si elles sont versées à la procédure — aideront à vérifier distances, gestes, tonalité des échanges, réactions avant et après le coup. La présence d’images peut renforcer ou contredire des témoignages. Dans les affaires très médiatisées, la justice s’attache à des éléments objectifs : horodatage, angle de prise de vue, continuité des plans.
Ce que l’on peut confirmer au 8 octobre 2025
- Lieu et date : lundi 6 octobre 2025, Champs-Élysées, Paris (VIIIᵉ).
- Plainte : le père de l’enfant a déposé plainte.
- Position de l’artiste : Nawell Madani reconnaît un coup et dit avoir craint un vol.
- État de l’enfant : pris en charge par les secours, pas de lésion visible selon les premières informations relayées par la presse, mais un choc important.
- Procédure : enquête préliminaire ouverte pour violences sur mineur de moins de 15 ans.
Réactions et retombées médiatiques
L’affaire a été reprise par de nombreux titres nationaux et régionaux. Les chaînes d’info mentionnent la reconnaissance d’un coup par l’artiste et l’ouverture de l’enquête. D’autres médias détaillent les témoignages de la famille et des voisins de l’avenue. Cette couverture nourrit les réseaux sociaux, où circulent extraits vidéo, témoignages et commentaires. Rappel utile : l’identité des mineurs et leur image doivent rester protégées.
Comme dans toute affaire en cours, la présomption d’innocence s’applique. Les personnes citées — parents, témoins, artiste — restent libres de s’exprimer mais n’ont pas l’obligation de le faire, et les propos publics peuvent être versés au dossier. Pour les lecteurs et lectrices, l’attitude la plus constructive consiste à attendre les résultats de l’enquête avant d’arrêter un jugement définitif.