L’homme de 43 ans était installé entre la motrice de queue et la dernière voiture, sur le soufflet du train. Cette zone, exposée au vent, aux températures glaciales et aux vibrations, est l’un des endroits les plus dangereux d’un train lancé à pleine vitesse.
Voyager à l’extérieur d’un TGV à plus de 300 km/h comporte d’immenses risques. Une simple secousse ou un objet projeté sur les rails peut être mortel. Malgré ces dangers, l’homme a survécu, bien qu’en état d’hypothermie à son arrivée.
À peine découvert, il a été pris en charge par les pompiers et les services de sécurité. Il a ensuite été transporté à l’hôpital de Valence pour des examens. Jusqu’à présent, il a refusé de décliner son identité.
Les premiers éléments de l’enquête suggèrent qu’il ne serait pas monté à bord en gare de Lyon, mais plutôt dans un dépôt ferroviaire. Ces zones techniques, moins surveillées, permettent parfois un accès discret aux rames en stationnement.
Pour les experts ferroviaires, cette tentative tient du miracle. À une telle vitesse, la pression de l’air, les secousses et l’absence totale de protection rendent le trajet presque impossible à survivre. C’est l’un des rares cas où une personne a tenu aussi longtemps à l’extérieur d’un TGV sans être grièvement blessée.
Les autorités cherchent toujours à comprendre les motivations de cet homme, ainsi que les failles qui ont permis son accès au train. Du côté de la SNCF, aucune déclaration officielle n’a encore été faite.