Agression à domicile d’une investisseuse en crypto à Suresnes

Une nouvelle attaque violente frappe le monde des cryptomonnaies. Ce lundi 7 juillet à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, une femme a été agressée chez elle par deux individus, sous les yeux de sa famille. Cette mère de famille, connue pour ses investissements dans les actifs numériques, aurait été ciblée via les réseaux sociaux.
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Une agression brutale en pleine journée

Les faits se sont déroulés en plein cœur de l’après-midi. La victime a ouvert la porte de son domicile à deux inconnus. L’un d’eux s’est jeté sur elle, lui assénant une série de coups violents au visage. Son mari et ses enfants, présents au moment de l’agression, ont assisté à la scène sans pouvoir intervenir.

Les agresseurs ont pris la fuite rapidement, sans rien emporter. La femme, blessée, a été transportée en urgence relative à l’hôpital. Une plainte a été déposée et une enquête a été immédiatement ouverte pour tentative de vol aggravé.

Un suspect arrêté avec un hachoir

Quelques heures plus tard, l’un des assaillants a été interpellé par la police. Il portait sur lui deux couteaux et un hachoir de cuisine. En garde à vue, il aurait reconnu avoir été envoyé par un contact via l’application Signal. La mission : s’en prendre à un couple identifié comme détenteur de crypto-actifs.

« Il visait spécifiquement la victime pour ses cryptomonnaies. Il n’était pas seul. Une autre équipe devait intervenir ailleurs dans Paris », a indiqué une source proche de l’enquête.

Un second groupe aurait été envoyé dans le 10e arrondissement pour une opération similaire. Heureusement, la personne visée était absente. L’immeuble a été placé sous surveillance.

Les agressions se multiplient dans l’univers crypto

Ce n’est pas un cas isolé. Depuis plusieurs mois, les attaques ciblant des investisseurs ou des entrepreneurs crypto se répètent. En janvier, David Balland, cofondateur de Ledger, a été enlevé chez lui dans le Cher. Son doigt a été sectionné pour obtenir un accès à ses portefeuilles numériques.

En mai, un autre chef d’entreprise a vu son père enlevé dans le 14e arrondissement de Paris. Quelques jours plus tard, deux proches d’un entrepreneur crypto ont échappé à une tentative de kidnapping en plein Paris.

Plus récemment encore, un jeune trader très suivi sur TikTok a été séquestré. Ses ravisseurs exigeaient 50 000 euros en cryptomonnaies, mais l’argent n’était pas disponible dans son portefeuille à l’instant T. Il a finalement été relâché.

Des mesures pour protéger les investisseurs

Face à cette vague de violence, le ministère de l’Intérieur a mis en place des dispositifs spécifiques pour les figures connues du secteur. Cela inclut :

  • un accès prioritaire au numéro d’urgence 17
  • une évaluation de sécurité des domiciles menée par la police ou la gendarmerie
  • des briefings confidentiels assurés par des unités spécialisées comme le GIGN ou le RAID

Ces dispositifs ne sont aujourd’hui réservés qu’aux personnes particulièrement exposées. Mais cette nouvelle affaire à Suresnes démontre que même des investisseurs privés peuvent devenir des cibles.

Les réseaux sociaux comme porte d’entrée

Ce que révèle cette attaque, c’est l’importance de la prudence sur les plateformes en ligne. L’agresseur a identifié sa cible via ses publications sur Instagram, où elle évoquait son intérêt pour les cryptos. De simples stories peuvent suffire à déclencher une attaque ciblée.

Les jeunes investisseurs, souvent très présents sur les réseaux, doivent redoubler de vigilance. L’exposition en ligne, volontaire ou non, devient un véritable facteur de risque dans un écosystème encore très mal encadré en matière de sécurité personnelle.

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