Booba de nouveau en garde à vue pour cyberharcèlement

Booba a été placé en garde à vue à Paris dans le cadre de l’enquête ouverte après la plainte de Gims et de sa compagne Demdem pour harcèlement moral et cyberharcèlement. La mesure, qui peut durer jusqu’à 48 heures, se déroule dans les locaux de la BRDP (Brigade de répression de la délinquance aux personnes). L’information a été confirmée par plusieurs médias citant une source proche du dossier.
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Ce que l’on sait à ce stade

Selon ces sources, le rappeur, de son vrai nom Élie Yaffa, est entendu sur des faits présumés de messages en ligne et de contenus publics visant le couple. La plainte, déposée à l’été 2024, a conduit à l’ouverture d’une enquête en septembre de la même année. À l’issue de la garde à vue, deux options sont possibles : une levée sans suite immédiate ou une présentation à un magistrat.

Booba a déjà été mis en examen pour harcèlement moral aggravé dans d’autres dossiers, notamment celui impliquant Magali Berdah. Ces antécédents sont régulièrement rappelés par la presse dans le suivi de l’affaire actuelle.

Pourquoi Gims et Demdem ont porté plainte

Dans leur plainte, le couple évoque des attaques répétées sur les réseaux depuis environ six ans, portées, selon eux, par l’audience très engagée du Duc de Boulogne. Des publications et paroles de chansons seraient visées, dont le titre « Dolce Camara », présenté comme un point culminant. 

« Tu ressembles à une croquette pour chat […] », aurait écrit Booba, tandis que le morceau Dolce Camara contient des paroles jugées offensantes envers Demdem.

Ces éléments, rapportés par plusieurs médias citant des extraits de publications et de paroles, sont au cœur des auditions en cours. 

Le cadre légal : c’est quoi le cyberharcèlement ?

En droit français, le cyberharcèlement recouvre des messages ou contenus répétés, susceptibles de porter atteinte à la dignité d’une personne, d’altérer sa santé mentale ou sa vie. Les peines varient selon la gravité et les circonstances (âge de la victime, caractère public des messages, etc.). Dans cette affaire, les enquêteurs cherchent à qualifier la pression en ligne évoquée par les plaignants. (Rappel général)

Chronologie express

ÉtapeCe qu’il faut retenir
Été 2024Plainte de Gims et Demdem pour harcèlement moral et cyberharcèlement.
Septembre 2024Ouverture d’enquête par la justice.
15–16 octobre 2025Garde à vue de Booba à la BRDP pour audition (48 h max). 
Suite possibleLevée sans poursuite immédiate ou présentation à un magistrat pour d’éventuelles suites. 

Ce que cela dit de la culture en ligne

Le clash permanent entre artistes est amplifié par la viralité des plateformes. Pour un public jeune, l’affaire pose la question de la responsabilité de chacun : créateurs, fans, médias. Les juges, eux, se concentrent sur les faits répétés, le contexte et l’impact réel sur les personnes visées. Ici, la procédure vise à démêler le domaine de la punchline musicale et celui du harcèlement punissable.

Et maintenant ?

Dans les prochaines heures, les auditions doivent préciser la chronologie des messages et la portée des contenus mentionnés, dont « Dolce Camara ». L’enjeu est de savoir si la frontière a été franchie entre expression artistique, clash médiatique et cyberharcèlement. Les avocats des parties n’ont pas souhaité commenter à ce stade, selon les médias. 

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