Depuis l’arrivée d’Anne Hidalgo à la tête de la municipalité en 2014, les effectifs dédiés à la communication ont connu une croissance notable. Selon les données disponibles, au moins 10 % des postes actuels ont été créés au cours de ses mandats.
Le nombre de communicants employés par la mairie de Paris est sans commune mesure avec celui d’autres grandes villes françaises. Par exemple, Lyon et Marseille, bien que dirigées par des maires de gauche, disposent chacune d’environ une centaine de communicants, soit bien moins que la capitale.
Pour orchestrer cette vaste équipe, la mairie s’appuie sur la Direction de l’Information et de la Communication (DICOM). Cette direction est chargée de trois missions principales :
- Informer les Parisiens.
- Organiser des événements.
- Promouvoir l’image de marque de Paris.
En pratique, la DICOM joue un rôle central dans la valorisation des actions de la maire et de son équipe municipale.
Les moyens financiers alloués à la communication par la mairie de Paris sont également significatifs. Cette allocation budgétaire permet de financer diverses initiatives, telles que :
- Campagnes publicitaires.
- Événements publics.
- Supports de communication imprimés et numériques.
Ces efforts visent à renforcer la visibilité de la municipalité et à promouvoir l’image de Paris tant au niveau national qu’international.
Cette stratégie de communication ambitieuse a suscité des critiques, certains observateurs estimant que la mairie privilégie l’image au détriment des services publics essentiels. Des préoccupations ont été exprimées concernant :
- La propreté de la ville.
- La sécurité publique.
- L’entretien de l’espace urbain.
Ces critiques suggèrent que l’accent mis sur la communication pourrait détourner l’attention et les ressources des besoins quotidiens des Parisiens.
Alors qu’Anne Hidalgo a annoncé qu’elle ne se représenterait pas pour un troisième mandat en 2026, la prochaine administration héritera de cette structure de communication étendue. Le défi consistera à évaluer l’efficacité de ces ressources et à déterminer si des ajustements sont nécessaires pour répondre aux priorités des citoyens.
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