Ce que l’on sait de sa disparition
Dans un communiqué relayé par la presse américaine, la famille de Diane Keaton a exprimé sa gratitude pour les messages reçus et précisé la cause de sa mort. L’actrice est décédée d’une pneumonie le 11 octobre, après une dégradation rapide de son état de santé.
« La famille Keaton est très reconnaissante pour les messages d’amour et de soutien […] au nom de leur chère Diane, décédée d’une pneumonie le 11 octobre. »
Ses proches ont rappelé ses combats, notamment pour la protection animale et l’aide aux sans-abri, invitant celles et ceux qui le souhaitent à faire un don en sa mémoire à une banque alimentaire ou à un refuge.
Une carrière majeure, de Coppola à la pop culture
Formée à New York, repérée à Broadway, Diane Keaton explose à l’écran dans Le Parrain (1972–1974) puis impose un personnage singulier : esprit libre, humour sec, élégance atypique. Avec Annie Hall (1977), elle remporte l’Oscar de la meilleure actrice et ancre un style devenu référentiel : diction lumineuse, timing comique parfait, allure androgyne et silhouettes iconiques (vestes amples, cravates, chapeaux). Suivront des rôles marquants dans La Chambre de Marvin, Manhattan, Something’s Gotta Give, ou encore Book Club.
Une disparition qui rappelle la gravité des pneumonies
La pneumonie n’est pas toujours bénigne, surtout chez les personnes âgées ou fragilisées. Elle peut entraîner des complications respiratoires et demander une prise en charge rapide. Le message de la famille résonne : prendre soin des autres, soutenir des causes concrètes, transformer l’émotion en geste utile.
Artistes, cinéastes et fans saluent une actrice « lumière », drôle et profondément humaine. Les réseaux s’emplissent de scènes cultes, de répliques et d’extraits où l’on retrouve sa fantaisie et sa précision de jeu.
Par où (re)commencer si vous ne l’avez jamais vue ?
- Annie Hall (1977) : la comédie qui a redéfini la rom-com moderne et lui a valu l’Oscar.
- Le Parrain I & II (1972/1974) : Kay Adams, rôle-clé au cœur de la tragédie corléonienne.
- La Chambre de Marvin (1996) : un drame sensible, face à Meryl Streep et Leonardo DiCaprio.
- Something’s Gotta Give (2003) : l’énergie d’une romantique tardive, culte pour une nouvelle génération.
Un héritage qui dépasse l’écran
Diane Keaton n’était pas qu’une star : c’était une voix. Défense des animaux, attention aux plus vulnérables, humour pour tenir bon, élégance comme armure. Sa disparition attriste, mais son œuvre reste à portée de main : quelques films suffisent pour comprendre sa place dans l’histoire du cinéma et pourquoi sa disparition à 79 ans touche si largement.
