Le domicile de la Ministre Aurore Bergé a été perquisitionné

Le domicile de la ministre Aurore Bergé a fait l’objet d’une perquisition dans le cadre d’une enquête pour faux témoignage. La ministre, actuellement chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, est soupçonnée d’avoir dissimulé des informations sur ses liens avec une lobbyiste des crèches privées.
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L’affaire trouve son origine dans une audition parlementaire du 30 avril 2024, au cours de laquelle Aurore Bergé a assuré ne pas entretenir de relations personnelles ou professionnelles avec la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC). Cependant, des documents révélés par le journaliste Victor Castanet dans son livre Les Ogres mettraient en évidence des liens troublants entre la ministre et Elsa Hervy, déléguée de la FFEC.

Une série de perquisitions

Outre le domicile de la ministre, les bureaux de la FFEC et le domicile d’Elsa Hervy ont également été perquisitionnés par les gendarmes de la section de recherches de Paris, sous la supervision de trois magistrats instructeurs de la Cour de justice de la République (CJR). L’objectif est de vérifier si la ministre a intentionnellement omis des informations sous serment.

Les réactions des parties concernées

Face à ces accusations, Aurore Bergé a déclaré, par l’intermédiaire de son avocate Jade Dousselin, qu’elle restait à la disposition de la justice pour permettre à l’enquête de se poursuivre sereinement. L’avocate d’Elsa Hervy et de la FFEC, Albane Lancrenon, affirme quant à elle que les documents saisis prouveront qu’il n’existe aucune relation intime, amicale ou personnelle entre sa cliente et la ministre.

Une affaire qui prend de l’ampleur

Ce dossier soulève de nombreuses interrogations quant à l’influence des lobbies dans la politique française. La CJR devra déterminer si Aurore Bergé a intentionnellement menti sous serment, ce qui pourrait entraîner des sanctions judiciaires et politiques.

L’opposition a déjà réagi, appelant à une totale transparence dans cette affaire, tandis que les proches de la ministre dénoncent une « cabale politique ». L’enquête suit son cours et devrait permettre d’apporter plus d’éléments sur la véracité des faits reprochés.

Lire aussi : la ministre Aurore Bergé visée par la justice pour faux témoignage

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