Un cocktail météo parfait pour leur reproduction
Si les moucherons pullulent, ce n’est pas un hasard. Les spécialistes pointent du doigt une combinaison idéale : un hiver doux et un printemps très humide. Résultat, les larves ont survécu plus facilement que d’habitude et sont désormais des milliers à voler dans tous les sens.
Dans certaines régions comme l’Île-de-France ou les Hauts-de-France, le phénomène est même décrit comme hors norme. Des pucerons ailés, souvent confondus avec des moucherons, se déplacent en essaims et perturbent la vie quotidienne. Que ce soit à vélo, au volant ou en simple balade, difficile d’y échapper.
Des nuées visibles et agaçantes, mais inoffensives
Pas de panique cependant : ces insectes ne piquent pas et ne présentent pas de danger pour la santé. Leur seul tort est d’être collants, parfois gênants, et très envahissants. Même les grands événements comme les 24 Heures du Mans ont dû composer avec ce fléau. Les pilotes ont vu leur visibilité réduite à néant par les essaims accumulés sur les pare-brise.
Les bons gestes pour éviter l’invasion à la maison
Dans les logements, les cuisines sont les premières victimes. Chaleur, humidité, restes alimentaires : un terrain de jeu parfait pour les moucherons. Pour limiter leur présence, quelques réflexes simples à adopter :
- Conserver les aliments dans des contenants hermétiques
- Vider les poubelles fréquemment
- Nettoyer les éviers et ne pas laisser de vaisselle sale
- Aérer régulièrement pour réduire la chaleur et l’humidité
Des astuces naturelles pour les faire fuir
Pas besoin de produits chimiques agressifs. Un mélange maison peut suffire : du vinaigre de cidre, un peu de liquide vaisselle, une touche de sucre. À verser dans un bol près des zones infestées. L’odeur attire les moucherons qui se retrouvent piégés.
Autre conseil utile : évitez de porter du jaune en extérieur. Cette couleur attire naturellement les insectes, qui la confondent avec celle des fleurs. De quoi limiter les désagréments lors des repas ou des sorties.
Un phénomène éphémère mais impressionnant
Selon les entomologistes, ces épisodes de forte présence sont saisonniers et devraient s’atténuer avec la hausse des températures. Ces petits insectes ne vivent que quelques jours et disparaissent après la reproduction.
En attendant, patience, courants d’air et petits pièges maison restent vos meilleurs alliés.