L’animateur Sébastien Cauet se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire complexe, où des accusations de viol et une tentative de chantage s’entremêlent. Une femme a été placée en garde à vue en octobre 2024, suspectée d’avoir tenté d’extorquer de l’argent à Cauet en échange de son silence. Elle lui aurait envoyé des messages, l’accusant de viol et exigeant des sommes importantes pour ne pas médiatiser ces accusations. Relâchée sans poursuite à ce stade, l’enquête se poursuit pour comprendre les véritables intentions de cette accusatrice.
Cauet sous le coup de plusieurs accusations
Depuis mai 2024, Sébastien Cauet fait l’objet d’une mise en examen pour viols et agressions sexuelles. Quatre femmes ont porté plainte contre l’animateur, dont trois auraient été adolescentes au moment des faits présumés. Parmi elles, Julie Ollivier, qui a choisi de rendre son témoignage public, apparaissant dans l’émission TPMP pour réitérer ses accusations. Elle affirme que Cauet lui aurait imposé des actes sexuels lorsqu’elle avait 16 ans, alors qu’elle rêvait de travailler à la radio.
Cauet a, pour sa part, toujours nié ces accusations, évoquant à plusieurs reprises une tentative d’extorsion de fonds. Dès novembre 2023, il avait déposé plainte pour chantage et complot.
Révélations sur un piège tendu à l’accusatrice
L’enquête a pris un tournant inattendu après les révélations d’Anthony Salinas, un ancien collaborateur de Sébastien Cauet. Salinas, qui affirme avoir eu une aventure avec Julie Ollivier autour de 2017, a contacté cette dernière pour vérifier si elle cherchait effectivement à se venger de Cauet. Convaincu de l’innocence de l’animateur, il a proposé de tendre un piège à Ollivier en l’incitant à révéler ses véritables motivations via une conversation sur Snapchat.
Dans un échange daté du 24 novembre 2023, Julie Ollivier aurait admis qu’elle souhaitait simplement obtenir de l’argent en échange du retrait de sa plainte, déclarant : “500 000 euros et je retire la plainte“. Ces messages renforcent l’hypothèse d’une tentative d’extorsion organisée, bien que cela ne prouve pas nécessairement que les accusations de viol soient fausses.
Au cours de la conversation avec Anthony Salinas, Julie Ollivier semble également admettre avoir menti à propos du viol. “J’ai honte, et j’ai menti, pour lui et pour moi”, aurait-elle affirmé, laissant planer un doute sur la véracité de ses accusations. Dans un autre audio récupéré par l’enquête, elle aurait même menacé de détruire Cauet en déclarant vouloir lui “prendre un maximum de fric”.
Ces aveux jettent une nouvelle lumière sur cette affaire, qui prend désormais la forme d’un complot organisé par plusieurs personnes, dont certaines auraient collaboré avec Cauet dans le passé.
Le rôle d’un ancien collaborateur de Cauet
Un autre élément clé de cette affaire réside dans le rôle joué par un ancien collaborateur de Cauet. Ce dernier, qui a travaillé pour Be Aware, la société de production de Cauet, entre 2011 et 2019, est soupçonné d’avoir orchestré cette tentative d’extorsion en complicité avec les accusatrices. Il aurait agi par vengeance après avoir été remercié par Cauet, et aurait influencé certaines plaignantes pour nuire à son ancien employeur.
Alors que les éléments continuent de s’accumuler, cette affaire laisse entrevoir un mélange explosif de chantage, de complot et d’accusations graves. Sébastien Cauet reste dans l’attente de nouvelles décisions judiciaires, tandis que les révélations sur les intentions des accusatrices et le rôle joué par d’anciens collaborateurs ajoutent une complexité supplémentaire à ce dossier.