Thierry Ardisson inhumé en toute intimité à Ménerbes, dans le Vaucluse

Le samedi 19 juillet 2025, la famille de Thierry Ardisson lui a dit adieu dans le petit village de Ménerbes, dans le Vaucluse. Une inhumation à l’image de ses dernières volontés : discrète, intime, mais empreinte de beaucoup d’émotion. L’animateur mythique de la télévision française repose désormais dans un lieu qu’il chérissait profondément.
ardisson enterrement

Une cérémonie à l’écart de l’agitation parisienne

Deux jours après une cérémonie religieuse organisée à l’église Saint-Roch à Paris, en présence de plus de mille personnes, Thierry Ardisson a été enterré dans le calme de Ménerbes. Ce village provençal, où il possédait une maison, a été le théâtre d’un dernier hommage beaucoup plus personnel.

Le cimetière a été entièrement sécurisé pour respecter la volonté de la famille. Selon les témoins, les grilles ont été fermées dès la fin de matinée. Sur place, des agents de sécurité étaient mobilisés, dirigés par un visage bien connu du milieu : l’ancien garde du corps de Johnny Hallyday.

Audrey Crespo-Mara, l’épouse de Thierry Ardisson, était présente avec ses enfants Sékou et Lamine, ainsi que les enfants du défunt : Gaston, Ninon et Manon. Tous vêtus de noir, ils ont accompagné le cercueil dans le cimetière, protégé du regard extérieur par deux grandes tentes installées autour de la sépulture.

Une atmosphère solennelle régnait à ce moment-là. À 14h07 précises, lorsque le cercueil a été sorti du corbillard, un vent soudain s’est levé et un coup de tonnerre a retenti, comme un clin d’œil venu d’ailleurs. Le silence s’est imposé, seuls les chants des cigales accompagnaient ce moment suspendu.

Ménerbes, niché dans le Luberon, n’a pas été choisi par hasard. C’est là que l’animateur venait se ressourcer, loin des caméras. Il y avait acheté une maison pour fuir le tumulte parisien et retrouver un certain équilibre. Attaché à la Provence, Ardisson avait exprimé son désir d’y reposer à jamais.

« Mon amour, on s’est tant aimé. » Ces mots prononcés par Audrey Crespo-Mara lors des obsèques à Paris résonnent encore. « Toi le monarchiste, partir le 14 juillet… chapeau bas. »

Fidèle à lui-même, Thierry Ardisson avait tout prévu. De la playlist à l’ambiance, chaque moment de ses obsèques portait sa marque. À Paris, il avait même fait inscrire sur le programme « Amis du jeudi soir, bonsoir », clin d’œil à l’ouverture de son émission culte Tout le monde en parle.

Les fleurs disposées autour du caveau provenaient de proches, de chaînes télévisées comme Paris Première, mais aussi de personnalités politiques. Même l’Élysée avait envoyé une gerbe, preuve de l’empreinte qu’il laisse dans le paysage culturel français.

Le dernier chapitre d’un homme en noir

Son choix de quitter la scène médiatique dans le calme de Ménerbes illustre une facette plus intime de sa personnalité. Loin des projecteurs, l’homme en noir s’est éteint avec dignité, entouré des siens, dans un coin de Provence qui lui ressemblait.

Un départ sobre, loin de la fureur parisienne, dans une atmosphère simple mais forte, comme un dernier message à ceux qui l’ont suivi pendant toutes ces années.

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