L’annonce surprenante est tombée : Elon Musk, visionnaire et patron de Tesla, SpaceX, et X, dirigera un tout nouveau ministère aux États-Unis, nommé “Department of Government Efficiency” (DOGE), créé par Donald Trump pour rationaliser les dépenses publiques. Ce ministère, dont l’acronyme fait écho au célèbre mème et cryptomonnaie Dogecoin, sera dédié à la réduction des dépenses publiques excessives et à la réorganisation administrative. Elon Musk est nommé à ce poste stratégique aux côtés de Vivek Ramaswamy, homme d’affaires et allié de Trump, pour « envoyer des ondes de choc dans le système ».
Un objectif de coupes budgétaires massives
Le but de cette initiative est clair : réduire drastiquement les dépenses publiques. Le président élu Donald Trump a affirmé que Musk et Ramaswamy devront opérer d’importantes coupes budgétaires dans un budget fédéral estimé entre 6 500 et 7 000 milliards de dollars par an. Avec un projet visant jusqu’à 2 000 milliards de dollars d’économies, le duo promet de « libérer l’économie » en éradiquant les dépenses superflues. Selon Trump, ces réformes devraient transformer la bureaucratie fédérale en une structure plus agile et moins coûteuse.
Trump a précisé : « Elon Musk et Vivek Ramaswamy vont tracer le chemin pour démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les régulations excessives, et couper dans les dépenses inutiles. »
Le choix de l’acronyme “DOGE” pour ce ministère est tout sauf anodin. Il s’agit d’une référence au Dogecoin, cryptomonnaie associée à un mème représentant un shiba inu, devenue symbole de la communauté en ligne. Elon Musk, grand amateur de Dogecoin, a propulsé cette cryptomonnaie sur le devant de la scène dès 2021, en l’intégrant dans plusieurs projets, dont le lancement de DOGE-1, un satellite financé en dogecoin.
Ce clin d’œil pourrait renforcer l’image de Musk auprès de la communauté crypto et des jeunes internautes, des groupes qu’il a déjà su séduire par sa capacité à utiliser des symboles de la culture numérique dans sa communication.
Elon Musk a promis que chaque action de ce ministère serait rendue publique pour assurer une transparence maximale. Il a partagé sur X son intention de publier un classement des dépenses publiques qu’il juge “les plus ridicules”. Cette liste de dépenses “extrêmement tragiques mais aussi extrêmement divertissantes”, selon ses mots, permettra aux Américains de suivre en temps réel les réformes et coupes budgétaires. Cette approche interactive s’inscrit dans le style direct et transparent que Musk a souvent affiché, notamment à travers X, où il communique régulièrement avec ses 200 millions de followers.
Trump a fixé un objectif clair pour le duo Musk-Ramaswamy : un gouvernement plus petit et plus efficace d’ici le 4 juillet 2026, date symbolique du 250e anniversaire de l’Indépendance des États-Unis. Trump espère que cette réforme pourra être célébrée comme un “cadeau” à l’Amérique, avec une structure publique allégée et plus efficace, honorant les valeurs de responsabilité et de liberté.
Trump a souligné : « Il est important que nous nettoyions le gâchis et la fraude de masse dans les dépenses de 6 500 milliards de dollars. »
L’arrivée d’Elon Musk dans un rôle de ministre suscite également des spéculations sur l’avenir des cryptomonnaies. Déjà surnommé le “Dogefather” par sa communauté, Musk est connu pour ses prises de position sur le Dogecoin, qu’il a parfois même laissé fluctuer en publiant de simples tweets. L’annonce de sa nomination a d’ailleurs fait bondir le cours du Dogecoin, qui a connu une hausse impressionnante depuis la victoire de Trump.
Ce ministère n’est pas le seul à susciter l’intérêt des médias : Trump a nommé plusieurs fidèles à des postes clés de son administration, parmi lesquels Marco Rubio au secrétariat d’État, Pete Hegseth à la Défense, et Mike Huckabee comme ambassadeur en Israël. La nomination de Musk, réputé pour sa vision radicale et libertarienne, s’inscrit dans cette volonté de bouleverser l’approche gouvernementale et de placer des personnalités marquantes dans des rôles influents.