Wade Wilson condamné à la peine de mort

Wade Wilson, surnommé le « Deadpool Killer » en raison de son nom identique à celui du célèbre anti-héros de Marvel, a été condamné à la peine de mort pour les meurtres brutaux de deux femmes en Floride en 2019. Cette affaire a choqué l’opinion publique par la violence des actes commis et l’absence totale de remords de l’accusé.
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Une série de meurtres d’une violence inouïe

Tout commence dans la nuit du 7 octobre 2019, lorsque Wade Wilson rencontre sa première victime, Kristine Melton, dans un bar de Fort Myers, en Floride. Après une soirée passée ensemble, Kristine et son amie suivent Wilson chez lui. Ce qui semble être une soirée ordinaire se transforme rapidement en cauchemar. Après le départ de l’amie de Kristine, Wilson suit Kristine jusqu’à chez elle et l’étrangle pendant son sommeil, mettant fin à ses jours de manière brutale. Non content de ce meurtre, il vole également la voiture de Kristine, marquant ainsi le début d’une cavale sanglante.

Mais la nuit d’horreur ne s’arrête pas là. Quelques heures plus tard, Wilson croise la route de Diane Ruiz, une mère de famille de 43 ans, à Cape Coral. Sous prétexte de demander son chemin, il parvient à la convaincre de monter à bord de son véhicule. Ce qui s’ensuit est d’une violence extrême : Diane, tentant de fuir son agresseur, est non seulement battue et étranglée, mais Wilson va jusqu’à l’écraser à plusieurs reprises avec sa voiture, entre 10 et 20 fois selon les témoignages. Le corps de Diane est retrouvé tellement mutilé qu’il en devient méconnaissable, ressemblant, selon les mots du procureur, à des « spaghettis ».

Un meurtrier sans remords

Le lendemain de ses crimes, Wilson appelle son père biologique pour lui confesser en détail les meurtres qu’il a commis. Horrifié, son père alerte immédiatement la police, ce qui conduit à l’arrestation de Wilson le 8 octobre 2019, mettant ainsi fin à sa courte mais sanglante cavale. Lors de son procès, les preuves présentées ont montré un homme dépourvu de toute empathie, tuant « juste pour le plaisir », sans aucun remords pour ses actes.

Le procureur adjoint, Andreas Gardiner, a particulièrement insisté sur la cruauté des actes commis par Wilson, soulignant que la strangulation, un des moyens utilisés par Wilson pour tuer ses victimes, est « l’exemple même de la vie qui échappe aux mains de quelqu’un ». Ces paroles ont eu un impact fort sur le jury, qui a recommandé sans hésitation la peine de mort, une décision confirmée par le juge Nicholas Thompson. Le juge a qualifié les meurtres de « haineux, atroces et cruels », justifiant ainsi la sentence capitale.

Depuis son incarcération, un phénomène troublant a vu le jour : Wade Wilson est devenu l’objet d’une fascination malsaine de la part de certaines femmes. Ces dernières lui envoient des lettres, souvent accompagnées de photos explicites, et certaines vont même jusqu’à écrire au juge, plaidant pour une clémence en raison du passé difficile de Wilson et de ses troubles psychologiques. Ces admiratrices demandent que l’on ignore les tatouages nazis visibles sur le visage de Wilson, arguant qu’il était sous l’influence de médicaments lors des crimes.

Cette fascination pour un individu aussi cruel soulève de nombreuses questions sur la psychologie humaine et la manière dont certains peuvent être attirés par des personnalités destructrices. Cependant, les tentatives de ces femmes pour obtenir une révision de la sentence ont échoué. Le juge a maintenu la peine capitale, insistant sur la gravité des crimes commis par Wilson.

En plus de la peine de mort, Wade Wilson a été condamné à 12 ans supplémentaires pour des charges liées au trafic de drogue. Lors de son procès pour meurtre, il a également été accusé d’avoir tenté de s’échapper de prison en 2020, bien que ces accusations aient été abandonnées en échange d’un plaidoyer de non-contestation sur les charges de trafic. Ces nouvelles condamnations signifient que même s’il devait échapper à la peine de mort, Wilson passerait le reste de sa vie derrière les barreaux.

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