Sujet zéro du brevet 2026

Si vous êtes en troisième ou que vous suivez l’actualité scolaire, vous savez que l’édition 2026 du Diplôme National du Brevet (DNB) ne sera pas une année comme les autres. Le ministère de l’Éducation nationale vient de publier les très attendus sujets zéro du brevet 2026 sur la plateforme Eduscol. Ces exemples d’épreuves, censés donner le la, ont immédiatement déclenché une vague de réactions, notamment chez les professeurs de mathématiques, tout en confirmant le durcissement des règles d’obtention du diplôme.
Sujet zéro brevet 2026

Les maths au cœur de la tempête

C’est la grande nouveauté de cette publication : le contenu des futures épreuves de mathématiques est désormais connu, et il ne fait pas l’unanimité. Les enseignants ont découvert des sujets qu’ils jugent d’un niveau surprenant. Alors que l’objectif affiché par le gouvernement est de revaloriser le diplôme, de nombreux professeurs déplorent des exercices jugés trop simples, certains n’hésitant pas à les comparer à un niveau CM2.

Concrètement, l’épreuve de mathématiques (2 heures) sera divisée en deux parties bien distinctes :

  • Partie 1 (Automatismes) : D’une durée de 20 minutes, elle est notée sur 6 points. Attention, petite révolution : la calculatrice est interdite pour cette section. L’objectif est de vérifier la maîtrise des calculs basiques.
  • Partie 2 (Raisonnement) : D’une durée d’1h40, notée sur 14 points, où la calculatrice est autorisée pour résoudre des problèmes plus complexes.

Cette simplification apparente des sujets zéro contraste avec la volonté politique de « redonner du sens » au brevet, créant une incompréhension au sein de la communauté éducative.

La règle du 60/40 change la donne

Au-delà du contenu des sujets, c’est toute l’architecture du diplôme qui est revue pour cette session 2026. Fini l’équilibre parfait entre le contrôle continu et les épreuves finales. Désormais, la pression monte d’un cran pour l’examen de fin d’année.

Le calcul de la note finale se fera selon une nouvelle répartition :

  • 60 % pour les épreuves finales : Les examens sur table (Français, Maths, Histoire-Géo, Sciences) pèseront donc plus lourd dans la balance.
  • 40 % pour le contrôle continu : Le mode de calcul change aussi radicalement. On oublie les « compétences » (points verts ou rouges) pour revenir à la moyenne réelle des notes obtenues dans chaque matière tout au long de l’année de troisième.

À quoi ressemblera le marathon de fin juin ?

Les épreuves écrites se dérouleront traditionnellement à la fin du mois de juin 2026 (autour du 26 et 27 juin). Voici le menu qui attend les collégiens, tel que confirmé par les textes officiels :

Le Français (3 heures)

Un gros morceau coefficient 2. L’épreuve reste classique avec trois temps forts : un travail sur texte et image (grammaire et compréhension), une dictée (désormais plus longue pour la série générale, environ 600 signes) et une rédaction.

L’Histoire-Géographie et EMC (2 heures)

Les candidats devront analyser des documents et produire un développement construit. L’Enseignement Moral et Civique (EMC) conserve sa place avec une situation pratique à analyser.

Les Sciences (1 heure)

Comme chaque année, le suspense demeure jusqu’à deux mois avant l’examen. Deux disciplines seront tirées au sort parmi la Physique-Chimie, la SVT et la Technologie.

L’Oral (15 à 25 minutes)

Toujours présent, cet oral permet de présenter un projet (EPI, parcours avenir, histoire des arts). Il peut se passer seul (15 minutes) ou en groupe (25 minutes), mais la notation reste individuelle.

Avec ces nouvelles modalités et des sujets zéro qui font débat, la préparation au brevet 2026 demandera une stratégie différente. Ne misez plus tout sur le contrôle continu : il faudra être performant le jour J, notamment sur les automatismes de calcul mental qui reviennent en force.

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