L’Oréal, entreprise préférée des grandes écoles
Les jeunes issus des grandes écoles de commerce, d’ingénierie et d’architecture placent L’Oréal en tête des employeurs les plus prisés. Cette entreprise, leader mondial de la cosmétique, est suivie par Google, LVMH et Microsoft, qui se partagent la troisième place du podium.
Ce classement illustre l’attrait des jeunes pour les secteurs du luxe et des nouvelles technologies, perçus comme dynamiques, innovants et offrant des opportunités de carrière attractives.
Le top des entreprises par secteur d’activité
Si certains employeurs se démarquent sur l’ensemble du marché, d’autres dominent des secteurs spécifiques. Voici les préférences des jeunes diplômés selon leur domaine de prédilection :
- Technologie : Google, Microsoft, Apple
- Luxe : LVMH, Hermès, Chanel
- Industrie : Airbus, Thales, Dassault Aviation
- Banque et finance : BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale
- Audit et conseil : KPMG, EY, Deloitte
- Médias et divertissement : Canal+ Groupe, TF1, France Télévisions
- E-commerce et grande distribution : L’Oréal, P&G, Carrefour
Ces résultats montrent que les jeunes préfèrent intégrer de grands groupes reconnus, souvent synonymes de stabilité, de progression de carrière et d’innovations constantes.
Les critères de choix d’une entreprise
Parmi les facteurs déterminants dans le choix d’un employeur, la rémunération arrive en tête. En 2025, le salaire moyen souhaité pour un premier emploi s’élève à 2 630 euros brut par mois.
D’autres critères essentiels incluent :
- L’équilibre entre vie professionnelle et personnelle
- Les possibilités d’évolution de carrière
- La culture d’entreprise et les valeurs affichées
- L’impact sociétal et environnemental de l’entreprise
Un marché de l’emploi en mutation
Si les jeunes diplômés ont des attentes précises, ils doivent aussi faire face à une conjoncture économique plus incertaine. Le marché de l’emploi se tend, et les opportunités de recrutement dans certaines grandes entreprises sont moins nombreuses qu’au sortir de la crise du Covid.
Toutefois, les entreprises restent très attentives à l’attraction et la rétention des talents. Pour cela, elles renforcent leurs stratégies de marque employeur, en misant sur des avantages comme le télétravail, la flexibilité des horaires ou encore des engagements RSE plus forts.
Une tendance forte émerge chez les jeunes actifs : l’importance des soft skills et des valeurs humaines.
Alors que les diplômes étaient historiquement un critère clé pour l’embauche, les jeunes estiment aujourd’hui que les compétences comportementales, comme la créativité, l’adaptabilité et la communication, sont plus importantes pour évoluer dans une entreprise.
De plus, la reconnaissance et la considération de la part des employeurs apparaissent comme des facteurs majeurs pour rester au sein d’une entreprise. Une mauvaise expérience managériale ou un manque de perspectives d’évolution sont souvent cités comme des raisons de départ anticipé.
Face à ces attentes, les employeurs doivent redoubler d’efforts pour attirer et fidéliser leurs jeunes talents. La transparence dans les recrutements, les engagements en faveur de l’inclusion et de la diversité, ainsi que la possibilité d’un parcours évolutif sont autant de leviers stratégiques.
Les entreprises qui sauront répondre à ces nouvelles exigences auront l’avantage dans la course aux talents de demain.
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