L’IA à l’école : 8 élèves sur 10 l’utilisent

Dans la trousse des collégiens et étudiants de 2025, il y a des stylos, des surligneurs et… de l’Intelligence Artificielle. Une étude de 75 Secondes révèle que l’IA n’est plus un gadget futuriste, mais un outil du quotidien pour plus de 8 jeunes sur 10. Pourtant, ce nouvel allié pédagogique reste un sujet tabou : on l’utilise beaucoup, mais on le dit peu. Entre méfiance envers ChatGPT et recherche de meilleures notes, plongée dans les habitudes secrètes de la « génération IA ».
Ia école étudiant

L’IA, le meilleur prof particulier ?

Oubliez le cliché de l’élève paresseux qui demande à ChatGPT de rédiger sa dissertation. La réalité est bien plus nuancée et studieuse. Selon le baromètre 2025, 84 % des élèves utilisent l’IA pour mieux comprendre leurs cours et 83 % s’en servent pour réviser.

Loin de remplacer l’effort, l’IA agit comme un coach personnel disponible 24h/24. Concrètement, les jeunes l’utilisent pour :

  • Reformuler des notions complexes ou trouver des idées (34 %).
  • Vérifier leurs réponses avant de rendre un devoir (29 %).
  • Gagner du temps dans leur organisation (14 %).

Et ça marche ! 30 % des élèves affirment avoir de meilleures notes grâce à ces outils, et près de la moitié (47 %) estiment que cela améliore « beaucoup » leur compréhension. L’Histoire-Géographie arrive en tête des matières les plus « augmentées » par l’IA (26 %), suivie par les sciences et le français.

ChatGPT ? Non merci, on préfère les « vraies » sources

C’est la surprise de cette étude : les jeunes ne sont pas dupes. Ils savent que les IA génératives « grand public » comme ChatGPT, Gemini ou Mistral peuvent raconter n’importe quoi. Résultat : 71 % des élèves déclarent ne pas leur faire confiance.

À l’inverse, ils plébiscitent massivement (à 90 % !) les IA éducatives encadrées, celles qui se basent sur des contenus validés par des professeurs. Ils cherchent de la fiabilité, pas juste du texte au kilomètre. Ils ne veulent pas remplacer leurs profs (36 % préfèrent toujours les cours humains), mais un complément fiable pour travailler à la maison.

Le grand tabou : « Je l’utilise, mais chut ! »

Si l’usage est massif, il reste clandestin. 55 % des élèves utilisent l’IA discrètement, et près d’un tiers (32 %) le font dans le secret total. Seuls 13 % assument ouvertement s’en servir.

Pourquoi ce silence ? Parce que l’école est à la traîne. Les établissements scolaires peinent à intégrer ces outils :

  • 58 % des élèves trouvent que leur école ne parle « pas assez » d’IA.
  • 30 % n’ont reçu aucune consigne sur les usages responsables.

Faute de cadre clair, les élèves naviguent en zone grise, craignant d’être accusés de triche alors qu’ils cherchent souvent juste à comprendre.

Actualités

A la recherche d'un établissement ?

Laissez-vous séduire par notre sélection des meilleures écoles près de chez vous !

Les formations à la une

Abonne toi à la Newsletter

Acquisition > Newsletter : Sidebar