Beaucoup d’étudiants considèrent la retraite comme une préoccupation lointaine, préférant se concentrer sur leurs études et leurs premières expériences professionnelles. Cependant, il est important de comprendre que préparer sa retraite dès le début de la vie active peut avoir des avantages considérables à long terme.
Racheter des trimestres d’études
Les années d’études en tant que telles ne comptent pas pour la retraite car elles ne sont pas des années de cotisation. Toutefois, il est possible de racheter jusqu’à 12 trimestres d’études supérieures. Ce rachat permet d’ajouter des trimestres manquants, ce qui peut être crucial pour atteindre le nombre nécessaire pour une retraite à taux plein. Le coût du rachat varie en fonction de plusieurs facteurs, dont l’âge et les revenus actuels de l’étudiant. Les trimestres rachetés permettent de compenser les périodes non cotisées, réduisant ainsi l’âge de départ à la retraite.
Stages rémunérés
Les stages représentent une autre opportunité de cotiser pour la retraite, à condition qu’ils soient rémunérés et durent plus de deux mois. Jusqu’à deux trimestres peuvent être pris en compte pour la retraite via le rachat. Le coût est fixe pour chaque trimestre, et pour l’année 2024, il est de 464 euros par trimestre. Cela peut être une option intéressante pour les étudiants qui effectuent des stages rémunérés et souhaitent valoriser cette expérience dans le calcul de leur retraite.
Alternance : un atout majeur
L’alternance, qu’il s’agisse d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, est l’un des moyens les plus efficaces pour cotiser durant ses études. Les étudiants en alternance sont considérés comme des salariés, ce qui signifie qu’ils cotisent automatiquement pour la retraite. Par exemple, un étudiant qui suit deux années en alternance cotisera pour huit trimestres, soit deux ans, ce qui peut significativement avancer son âge de départ à la retraite.
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Jobs d’Été et jobs étudiants
Les emplois saisonniers ou les petits boulots étudiants permettent également de cotiser pour la retraite, mais le calcul se base sur le montant des revenus perçus plutôt que sur la durée de travail. Pour valider un trimestre, un étudiant doit percevoir l’équivalent de 150 heures de SMIC. Par exemple, un emploi étudiant rémunéré 500 euros bruts par mois permettra de valider un trimestre après environ quatre mois de travail. Les jobs d’été à temps plein rémunérés au SMIC permettent de valider un trimestre en trois mois.
Conserver les documents
Quelle que soit la forme de l’emploi ou de l’expérience professionnelle, il est essentiel de conserver tous les bulletins de paie. Ces documents servent de preuve en cas de contestation ou de vérification de vos cotisations. Le système de cotisation étant automatisé, ces documents vous permettront de rectifier toute éventuelle erreur dans votre relevé de carrière.