Antoine Armand est un homme politique français qui a gravi les échelons de la haute fonction publique et de la scène politique grâce à un parcours académique remarquable. Né le 10 septembre 1991 à Paris, il se distingue rapidement par ses résultats académiques brillants qui l’amènent à fréquenter certains des établissements les plus prestigieux de France. Son parcours éducatif, marqué par des études de haut niveau dans des disciplines variées comme l’économie, les relations internationales et le droit public, a été déterminant dans sa carrière politique.
Parcours académique
Le parcours scolaire d’Antoine Armand est un modèle d’excellence et de rigueur. Après avoir terminé ses études secondaires, il intègre en 2009 la classe préparatoire B/L du Lycée Henri-IV à Paris, une section qui combine des enseignements en lettres et sciences sociales, notamment en économie et en philosophie. La classe préparatoire B/L est réputée pour être l’une des plus sélectives de France, et elle prépare les étudiants aux concours des grandes écoles. Pendant deux ans, Antoine Armand y suit une formation exigeante, consolidant ses bases en économie, sciences sociales et philosophie.
En 2011, après avoir brillamment réussi les concours, il est admis à l’une des institutions les plus prestigieuses de l’enseignement supérieur français : l’École normale supérieure (ENS). Il y poursuit des études approfondies en économie, tout en s’intéressant aux grands enjeux politiques et sociaux. L’ENS est reconnue pour former des intellectuels, chercheurs et cadres dirigeants de haut niveau. Armand y acquiert des compétences analytiques pointues et développe une solide culture générale qui sera un atout pour ses futures responsabilités.
Au cours de son passage à l’ENS, il obtient également un Master en économie de la Paris School of Economics (PSE) en 2014, une institution réputée pour son excellence en recherche économique. Son mémoire de master porte sur l’ordolibéralisme allemand, un cadre théorique qui influence la politique économique de l’Allemagne, particulièrement en matière de concurrence. Cette recherche témoigne de son intérêt pour les questions de politique économique et de régulation des marchés, des thèmes qui reviendront dans son travail parlementaire.
En parallèle de ses études économiques, Antoine Armand se passionne pour les relations internationales. Il décide de poursuivre un Master en relations internationales à l’Université Paris-Sorbonne, qu’il achève en 2015. Ce double cursus, en économie et en relations internationales, lui permet de comprendre les interactions complexes entre les dynamiques économiques et politiques à l’échelle mondiale, renforçant ainsi sa capacité à aborder des sujets de politique publique avec une vision globale. Son mémoire de recherche traite d’un sujet historique sensible, à savoir la responsabilité allemande dans le génocide arménien, révélant son engagement pour des questions historiques et morales d’envergure.
Après ses premières expériences universitaires, Antoine Armand se prépare à entrer dans la haute fonction publique. En 2016, il est admis à la très prestigieuse École nationale d’administration (ÉNA), au sein de la promotion Georges-Clemenceau (2017-2018). L’ENA est connue pour former les hauts fonctionnaires de l’État français, et elle est une étape cruciale pour quiconque aspire à des responsabilités de premier plan dans l’administration publique ou en politique.
Pendant ses deux ans à l’ENA, Antoine Armand approfondit ses connaissances en droit public, économie et gestion publique, tout en se formant aux grandes questions de l’administration de l’État. Cette formation lui permet d’acquérir une expertise en gestion des affaires publiques et en administration, ainsi qu’une compréhension fine des rouages institutionnels français. À la sortie de l’ENA, il rejoint l’Inspection générale des finances (IGF), un corps prestigieux qui joue un rôle clé dans l’audit et l’évaluation des politiques publiques.
Carrière professionnelle et engagement politique
Le passage d’Antoine Armand à l’Inspection générale des finances marque un tournant dans sa carrière. Il y travaille sur des sujets complexes et variés, notamment en lien avec la gestion de la crise du Covid-19 et la transition énergétique. Son expertise sur ces dossiers techniques lui vaut de se forger une réputation de sérieux et de compétence dans les cercles gouvernementaux.
En parallèle de ses fonctions à l’IGF, Antoine Armand commence à s’engager activement en politique. Il devient en 2021 référent départemental de La République en Marche (LREM) en Haute-Savoie. Cette responsabilité lui permet de renforcer son ancrage local et de se positionner comme un acteur clé dans la région. En 2022, il se présente sous l’étiquette de LREM (désormais Renaissance) dans la 2e circonscription de la Haute-Savoie lors des élections législatives et est élu député avec près de 60 % des voix au second tour.
Depuis son élection, Antoine Armand s’est imposé comme une figure montante de la politique française. Il est réélu en 2024 avec une majorité encore plus large, obtenant plus de 68 % des suffrages. Sa réélection confirme sa popularité et son influence croissante, tant au niveau local que national. En juillet 2024, il est élu président de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, un poste stratégique qui lui permet d’avoir un rôle clé dans l’élaboration des politiques économiques de la France, notamment dans des domaines tels que la transition énergétique, la régulation des marchés et la souveraineté industrielle.