Avant d’entrer dans sa dernière phase, le Soleil connaîtra une augmentation progressive de sa luminosité. D’ici un milliard d’années, il sera 10 % plus brillant, ce qui entraînera une hausse des températures sur Terre. L’eau liquide s’évaporera progressivement, rendant la planète inhabitable.
Dans 3 milliards d’années, la température de surface du Soleil aura tellement augmenté que les océans seront entièrement évaporés. La Terre ressemblera alors à Vénus, avec une atmosphère irrespirable et une chaleur écrasante.
Le soleil devient une géante rouge
À mesure que son carburant nucléaire, l’hydrogène, s’épuisera, le Soleil entrera dans la phase de géante rouge. Son volume va se multiplier par 200, et il deviendra 10 000 fois plus lumineux.
À ce stade, il absorbera Mercure et Vénus, tandis que le sort de la Terre dépendra de l’évolution de son orbite. Certains scientifiques estiment qu’elle pourrait être engloutie par le Soleil en expansion, tandis que d’autres pensent qu’elle sera repoussée vers une orbite plus lointaine. Quoi qu’il en soit, la Terre deviendra brûlante et totalement stérile.
La transformation en naine blanche
Après quelques millions d’années sous forme de géante rouge, le Soleil perdra ses couches externes et libérera une nébuleuse planétaire. Son noyau, devenu trop faible pour maintenir la fusion, se contractera pour former une naine blanche, un résidu extrêmement dense et chaud.
Durant plusieurs milliards d’années, cette naine blanche continuera de rayonner, avant de refroidir lentement et de se transformer en naine noire, un corps céleste éteint et invisible.
Un impact sur le système solaire
La disparition du Soleil entraînera une réorganisation du système solaire. Les planètes survivantes, privées de leur source de chaleur et de gravité, pourraient être expulsées dans l’espace interstellaire. Certaines, comme Jupiter et Saturne, pourraient conserver leur atmosphère grâce à leur propre chaleur interne.
Bien avant la fin du Soleil, l’humanité devra trouver une solution pour survivre ailleurs. La Terre deviendra invivable bien avant l’extinction du Soleil, ce qui forcera les civilisations futures à envisager des colonisations interstellaires.
Les scientifiques explorent déjà des pistes pour la vie sur Mars, les lunes de Jupiter ou des exoplanètes habitables. Si l’humanité parvient à survivre aux autres défis cosmiques, elle pourrait assister, depuis un autre monde, aux derniers instants de son étoile d’origine.
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