Dimanche dernier, Bachar al-Assad, 59 ans, aurait ressenti un malaise soudain alors qu’il se trouvait dans son appartement à Moscou. Selon le canal Telegram General SVR, connu pour ses informations controversées, l’ex-dirigeant aurait demandé une aide médicale après avoir commencé à tousser violemment et à éprouver des difficultés respiratoires.
Les premiers soins administrés sur place auraient permis de stabiliser son état dès le lendemain. Toutefois, des analyses auraient révélé des traces de substances toxiques dans son organisme. Cette découverte alimente les soupçons d’un empoisonnement délibéré, bien que Moscou n’ait pas confirmé ces allégations.
L’exil à Moscou : un refuge ou un piège ?
Depuis décembre 2024, Bachar al-Assad vit en exil à Moscou, où il bénéficie du soutien de Vladimir Poutine. Ce refuge fait suite à l’effondrement rapide de son régime en Syrie, balayé par une insurrection menée par les rebelles, notamment le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham. Ce contexte a poussé le président russe à offrir un asile politique à Assad et à sa famille.
Cependant, cet accueil pourrait avoir ses limites. Des observateurs estiment que la présence d’Assad en Russie pourrait devenir un fardeau pour le Kremlin, surtout si elle génère des tensions ou des complications diplomatiques. Certains suggèrent que l’empoisonnement pourrait être lié à des intérêts russes cherchant à se distancer d’un allié devenu encombrant.
Les spéculations autour de l’empoisonnement
L’incident a déclenché une vague de spéculations sur les réseaux sociaux et dans les médias internationaux. Plusieurs hypothèses circulent :
- Une possible tentative de punir Assad pour son exil, perçu comme un acte de faiblesse.
- Une action de factions internes en Russie cherchant à limiter son influence ou à prévenir tout retour en Syrie.
- Une initiative de groupes opposés à Assad qui auraient infiltré son entourage.
Malgré ces théories, aucune preuve tangible n’a encore été fournie pour confirmer l’origine de cet empoisonnement.
Asma al-Assad, l’épouse britannique de l’ancien président syrien, est également au centre de l’attention. Depuis leur arrivée à Moscou, des rumeurs indiquent qu’elle souhaiterait retourner au Royaume-Uni. Cependant, cette option est compliquée par l’expiration de son passeport britannique. Asma, âgée de 49 ans, fait face à des défis personnels, notamment des problèmes de santé, et pourrait envisager un divorce pour prendre ses distances avec son mari.
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