Un variant qui fait déjà parler de lui
Le variant NB.1.8.1, issu d’une mutation d’Omicron, suscite des interrogations. Bien que sa prévalence reste faible en France, il gagne du terrain ailleurs. Des pays comme Hong Kong, Taïwan et Singapour ont déjà enregistré une nette hausse des cas.
Selon l’Académie, ce variant semble plus transmissible que ses prédécesseurs, même s’il ne provoque pas de formes plus graves de la maladie. Il s’agit donc d’un facteur de propagation rapide, surtout dans un contexte de relâchement sanitaire.
Une vaccination en demi-teinte
En France, la campagne de vaccination printanière ciblait principalement les plus de 80 ans et les personnes immunodéprimées. Malgré une prolongation jusqu’à fin juin, l’adhésion est jugée très faible. L’Académie estime qu’elle pourrait se poursuivre jusqu’à mi-juillet pour compenser ce retard.
Qui devrait se faire vacciner rapidement ?
- Les personnes de 65 ans et plus
- Les femmes enceintes
- Les patients avec comorbidités
- Les individus en contact régulier avec des personnes fragiles
Pourquoi l’été peut être un terrain favorable au virus
Contrairement aux premières années de la pandémie, le Covid ne se limite plus aux saisons froides. Les grands rassemblements, les vacances et les voyages internationaux rendent le virus plus mobile. Avec la baisse de vigilance et les mesures sanitaires allégées, les risques de transmission montent en flèche.
Tableau : comparatif des campagnes de vaccination
Période | Public ciblé | Objectif |
---|---|---|
Hiver | 65 ans et +, tous publics fragiles | Limiter les co-infections grippe/Covid |
Printemps | 80 ans et +, immunodéprimés | Renforcer l’immunité avant l’été |
Si certains professionnels estiment que la situation reste maîtrisée, d’autres redoutent un effet boule de neige. L’inquiétude porte sur la rapidité de circulation du variant et sur la protection immunitaire qui faiblit avec le temps. Une piqûre de rappel pourrait être décisive pour éviter des hospitalisations massives.