Pourquoi choisir le freelance quand on est jeune
Une liberté que peu de jobs offrent
Le principal avantage du freelance, c’est la liberté totale : tu choisis tes horaires, ton lieu de travail (chez toi, en pyjama ou en terrasse) et surtout les missions que tu veux accepter. Tu n’as pas à rendre de comptes à un manager, tu travailles pour toi et selon tes règles.
Un moyen de se faire la main et du cash
Être freelance, c’est une super façon de gagner de l’argent en développant des compétences concrètes. Tu apprends en faisant, tu gagnes en confiance, et tu construis peu à peu ton portfolio. C’est une vraie carte à jouer sur ton CV.
Tester une voie sans t’engager à vie
Si tu n’es pas encore sûr·e de ce que tu veux faire plus tard, le freelancing te permet d’explorer plusieurs pistes. Tu peux te spécialiser, bifurquer, expérimenter. Rien n’est figé, et tu n’as pas besoin d’un CDI pour prouver ta valeur.
Les étapes clés pour démarrer
1. Définir ton offre
Avant toute chose, pose-toi les bonnes questions : qu’est-ce que tu sais faire ? Pour quel type de client ? Dans quel format ? C’est la base pour créer une offre claire. Même sans clients, tu peux déjà te positionner en choisissant une niche où tu as des compétences, ou que tu veux approfondir.
2. Créer ton portfolio, même avec peu d’expérience
Pas besoin d’avoir bossé avec des grands groupes pour montrer ton savoir-faire. Des projets persos, scolaires, ou bénévoles suffisent pour prouver tes capacités. L’objectif, c’est d’en mettre plein les yeux avec du concret.
3. Choisir le bon statut
En France, le plus simple, c’est de devenir micro-entrepreneur. L’inscription est rapide (et gratuite) sur le site de l’URSSAF. C’est parfait pour démarrer, tu ne paies des charges que si tu gagnes de l’argent.
Les autres options possibles :
- Portage salarial : si tu veux de la sécurité (salaire, assurance chômage) sans gérer l’administratif
- SASU ou EURL : à envisager plus tard, si tu veux passer à la vitesse supérieure
- Statut étudiant-entrepreneur : pour avoir un accompagnement et des avantages avec le réseau Pépite
4. Te créer une visibilité en ligne
Sans visibilité, pas de clients. Mets à jour ton profil LinkedIn, poste sur les réseaux, crée un mini site vitrine (même sur Notion). Tu peux aussi publier ton portfolio sur Behance, Github, ou Medium selon ton domaine.
5. Trouver tes premières missions
Les premières missions sont souvent les plus galères. Commence par :
- Les plateformes freelance : ComeUp, Malt, 5euros, Upwork
- Ton entourage : famille, amis, profs, anciens stages
- Le bouche-à-oreille : parle de ce que tu fais !
Comment fixer tes tarifs sans te brader
Le classique piège : se sous-estimer. Pour éviter ça, fais des recherches sur les TJM (tarifs journaliers moyens) de ton domaine. Ajuste selon ton niveau, mais ne travaille pas gratuitement. Tes prix doivent couvrir ton temps, tes charges, et ton apprentissage.
« J’ai commencé à 80€/jour pour mes premières missions de rédaction. Aujourd’hui, je suis à 250€/jour. La différence ? Un portfolio solide et de la confiance. »
— Juliette, freelance en stratégie de contenu
Gérer ton activité sans perdre pied
Organisation = survie
Entre les cours, les missions et la paperasse, tu dois gérer ton emploi du temps au millimètre. Utilise des outils comme Trello, Notion ou Google Agenda pour t’en sortir. La méthode Pomodoro est aussi un bon plan pour rester focus.
Admin, fiscalité, déclarations
Oui, tu vas devoir faire des devis, des factures, et déclarer ton chiffre d’affaires tous les mois ou trimestres. C’est pas sexy, mais c’est obligatoire. Des outils comme Freebe, Abby ou Indy peuvent t’aider à simplifier tout ça.
Prévoir les galères à l’avance
Le freelance, c’est pas toujours rose. Il faut gérer :
- Les retards de paiement : relances, conditions générales, acompte à la signature
- Les périodes creuses : mets de côté dès que tu peux, vise 2 à 3 mois de sécurité
- Le manque de motivation : change d’environnement, rejoins un collectif, échange avec d’autres freelances
Tips pour bien commencer en étant jeune
Astuce | Pourquoi c’est utile |
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Lancer un side-project | Ça attire les clients, montre ton style et prouve ta motivation |
Travailler en binôme | Tu apprends plus vite avec quelqu’un d’expérimenté |
Se fixer des objectifs clairs | Ça évite de t’éparpiller et te motive quand t’as un coup de mou |
Demander du feedback | Les retours te permettent de progresser (et fidélisent les clients) |
FAQ
Est-ce que je peux être freelance pendant mes études ?
Oui, et c’est même recommandé si tu veux te lancer tôt. Le tout, c’est de garder un bon équilibre entre études et missions. Commence petit, puis monte en puissance.
Est-ce que j’ai besoin d’un diplôme ?
Pas du tout, sauf pour certains métiers réglementés (médecine, droit, compta…). En freelance, c’est ton travail qui parle, pas ton diplôme.
Comment déclarer mes revenus ?
Si tu es en micro-entreprise, tu déclares ton chiffre d’affaires tous les mois ou trimestres sur le site de l’URSSAF. Tu peux aussi bénéficier de l’ACRE pour réduire tes charges la première année.
Je n’ai pas de réseau, comment je trouve mes premiers clients ?
Inscris-toi sur des plateformes, optimise ton LinkedIn, crée du contenu, parle de ton activité autour de toi. Tu peux aussi proposer des missions test à prix réduit pour démarrer.
Et si je veux partir en vacances ?
Tu peux bien sûr, mais ce ne sera pas payé. Le secret : anticiper et budgétiser tes congés comme une dépense. Préviens tes clients en amont pour éviter les mauvaises surprises.