Une chute mortelle au cœur de Phuket
Le drame s’est joué dans le quartier très fréquenté de Patong. Selon les rapports de la police locale relayés par les médias thaïlandais et internationaux, le corps de la jeune femme, de son vrai nom Denise Ivonne Jarvis Gongora, a été découvert par le personnel de l’hôtel peu après 13h30. Les secours n’ont pu que constater le décès sur place, dans le parking de l’établissement.
L’influenceuse canado-mexicaine séjournait au neuvième étage de la Patong Tower. D’après les premiers éléments de l’enquête, elle aurait chuté du balcon de sa chambre. Un détail glaçant a été noté par le lieutenant-colonel Chanarong Prakongkuea : une paire de chaussons a été retrouvée seule sur le balcon, suggérant qu’elle s’y tenait juste avant le drame. Aucune trace de lutte n’a été relevée pour l’instant, et son corps a été transféré à l’hôpital Vachira de Phuket pour une autopsie complète.
La piste du suicide et l’adieu façon « Truman Show »
Si la police n’écarte aucune hypothèse, la piste du suicide semble privilégiée au regard des dernières activités numériques de la star. Quelques heures seulement avant sa mort, Mary Magdalene a publié un message qui résonne aujourd’hui comme un adieu définitif.
Sur son compte Instagram, elle a partagé un extrait de la scène finale du film culte The Truman Show (1998). On y voit le personnage incarné par Jim Carrey tirer sa révérence face caméra avec cette réplique iconique : « Au cas où on ne se verrait pas : bon après-midi, bonne soirée et bonne nuit ». Pour accompagner cette vidéo, elle a posté une photo d’elle enfant, floue et nostalgique.
Plus inquiétant encore, certains observateurs ont remarqué que l’un de ses comptes secondaires avait été renommé « MaryMagdaleneDied » (Mary Magdalene est morte) peu avant la découverte de son corps. Ces éléments laissent penser à une mise en scène tragique de sa propre fin, bien que ses fans, inquiets, eussent déjà signalé des comportements erratiques et une consommation d’alcool préoccupante lors de son séjour en Thaïlande.
Une vie marquée par la chirurgie de l’extrême
Suivie par plus de 400 000 personnes, Mary Magdalene ne laissait personne indifférent. Elle s’était fait connaître mondialement pour sa quête insatiable de transformation physique, ayant dépensé plus de 500 000 dollars en procédures esthétiques. Son objectif affiché ? Obtenir « le plus gros vagin du monde », une opération qui avait failli lui coûter la vie par le passé, nécessitant plusieurs transfusions sanguines.
Au-delà du buzz, ses proches rappellent qu’elle était aussi une artiste et une sœur aimée. Son frère, Ivan, a partagé sa douleur en story Instagram :
« Tu étais tellement drôle et créative, bien plus que je ne le serai jamais. Tu es mon monde. J’aimerais que les choses soient différentes. Merci pour tout, je t’aime, petite sœur. »
Son parcours illustre la complexité de la célébrité à l’ère des réseaux sociaux, où la frontière entre performance artistique, addiction et détresse psychologique est souvent floue.
