Six ans d’études, un cap maintenu
La trajectoire n’a rien de classique. Sans passer par les bancs d’une faculté de droit, Kim Kardashian a suivi un cursus californien qui autorise une voie alternative vers la profession. Le principe : étudier le droit au long cours sous la tutelle d’avocats formateurs, passer des examens intermédiaires, puis candidater au barreau.
« Il y a six ans, je me suis engagée dans une voie non conventionnelle pour poursuivre mon rêve de devenir avocate. Ça n’a pas été facile… mais je n’ai jamais abandonné. »
La célébrité raconte des semaines rythmées par un planning strict et des montagnes de cas à lire. Autour d’elle, proches et mentors ont célébré ce cap avec une cérémonie privée et beaucoup d’images partagées sur ses réseaux.
Le programme californien, comment ça marche ?
En Californie, il est possible de se former au droit « en cabinet » via un dispositif encadré par l’État. Concrètement, l’étudiant·e étudie avec des tuteurs agréés, suit un contenu imposé, et doit valider des jalons officiels. Parmi eux, un examen réputé sélectif, surnommé le baby bar, que Kim Kardashian a réussi en 2021 après plusieurs tentatives.
Ensuite, place au volume de travail régulier : lectures, résumés, QCM, dissertations juridiques, entraînements à la méthode des cas. Une de ses tutrices a salué sa discipline : des études « 18 heures par semaine, 48 semaines par an pendant six ans », le tout en jonglant avec une vie de famille et des activités professionnelles.
Ce que signifie « obtenir son diplôme de droit »
Le diplôme sanctionne la fin du programme d’études suivi par la star. Cela ne confère pas automatiquement le titre d’avocat. Pour plaider et représenter des clients, il faut réussir l’examen du barreau (California Bar Exam), l’un des plus exigeants des États-Unis. C’est la prochaine étape affichée par Kim Kardashian.
Elle dit vouloir s’engager davantage sur les sujets qui l’ont déjà mobilisée : réforme de la justice, conditions de détention, réexamens de peines. Depuis plusieurs années, elle milite pour des dossiers de grâce et de libération conditionnelle, s’exprimant auprès d’instances locales et nationales.
Pourquoi cette réussite parle à toute une génération
Au-delà de la dimension « people », l’histoire coche des cases qui résonnent chez de nombreux jeunes actifs et étudiantes :
- Reconversion : retourner étudier après 25, 30, 35 ans est possible. La clé, c’est la régularité et l’environnement de travail.
- Voies alternatives : tous les parcours vers un métier ne sont pas linéaires. Certaines filières proposent des passerelles encadrées.
- Apprentissage durable : viser un examen long et difficile oblige à structurer son quotidien, à prioriser, à s’entourer.
Les phrases fortes
« Chaque cours m’a apporté des moments de doute, de larmes et de triomphe. »
« Pas de cours à la fac de droit, pas de raccourcis, juste de la détermination et beaucoup de dossiers à lire. »
Où elle veut aller maintenant
Cap sur le California Bar Exam. L’épreuve requiert des mois de préparation : QCM (MBE), dissertations (essays), cas pratiques (performance tests). Réussir permet d’exercer en Californie, sous supervision initiale, puis en autonomie. Kim Kardashian a clairement indiqué qu’elle poursuivrait dans cette direction.
Repères chrono
2019 : reprise d’études
Elle annonce publiquement son entrée dans le programme californien d’études juridiques en cabinet.
2021 : réussite du « baby bar »
Examen intermédiaire validé. La formation longue se poursuit avec un rythme intensif.
2025 : diplôme de droit
La star fête la fin du cursus et confirme son intention de se présenter au barreau.
