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Meurtre de Philippe 22 ans à Grande-Synthe

Ce vendredi, les résidents de Grande-Synthe, près de Dunkerque, ont rendu hommage à Philippe, victime d’une embuscade dans la nuit de lundi à mardi et décédé des suites de ses blessures. La marche blanche, conjointement organisée par la municipalité et la famille, a attiré 1 500 participants.

Un homicide brutal. Philippe Coopman 22 ans a perdu la vie le mardi 16 avril à Grande-Synthe, dans le Nord. Découvert inconscient par les secours dans la nuit, il présentait de multiples blessures causées par des coups. Malheureusement, il succomba à ses blessures.

Philippe a été agressé par au moins trois individus alors qu’il rentrait chez lui à pied. Au moment de l’attaque, il était en conversation téléphonique avec un ami, mais la communication a été brutalement interrompue.

Les secours sont intervenus sur les lieux de l’agression vers 2 heures du matin. Selon les informations rapportées par le quotidien local, Philippe a été retrouvé inconscient sur un parking, sans chaussures ni téléphone, avec son pantalon abaissé. Le parquet a indiqué que la victime présentait « plusieurs traces de coups, notamment au visage », ainsi que des fractures.

Philippe, admis en réanimation, a malheureusement succombé à ses blessures, comme l’a précisé la procureure de la République de Dunkerque, Charlotte Huet.

Le témoignage de la mère d’un des enfants

« Mon fils s’est retrouvé avec ces jeunes et il n’aurait pas du… »

6 jours avant le meurtre, le jeune quitte le domicile de sa mère avec fracas :

« On s’est pris la tête. Il m’a dit : ‘nique ta mère’ et m’a giflée, donc je lui ai dis de prendre ses affaires et se barrer. J’ai ensuite demandé un placement auprès de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) »

« Je pense qu’il va aller directement en prison vu la gravité des faits… Il le mérite, il l’a cherché, il n’a aucune excuse et doit assumer les conséquences. Je souhaiterais même qu’il se fasse frapper en prison, parce que je ne veux pas qu’on ait des représailles à cause de lui. Mon numéro et mon adresse tourne sur les réseaux sociaux. Je reçois des menaces du genre : « On va cramer ta maison, on va vous crever »