Poupette Kenza reconnaît avoir engagé un homme de main

Après plusieurs mois loin des projecteurs, Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Benchrif, a décidé de raconter sa version des faits. Mise en examen pour tentative d’extorsion en bande organisée, l’ex-influenceuse s’exprime dans une interview exclusive à l’occasion de la sortie de son livre. Une manière de revenir sur une période sombre et de parler ouvertement de ses erreurs.
Poupette Kenza repentir

Elle avait bâti sa notoriété sur Snapchat, Instagram et TikTok, en exposant sans filtre sa vie de famille. Maman très jeune, elle partageait tout : les disputes, les maladies de ses enfants, les coups de gueule. Ce style ultra brut a séduit une audience immense, mais aussi attiré les critiques les plus vives.

Avec son ton frontal, ses lives controversés et ses vidéos parfois choquantes, Poupette Kenza est devenue une figure à part de l’influence française. Adulée par certains, détestée par d’autres, elle n’a jamais laissé indifférent.

En 2024, tout bascule. Elle est arrêtée puis incarcérée dans le cadre d’une enquête pour extorsion. L’affaire est grave : elle aurait fait appel à un homme pour faire pression sur une autre personne. Lors de son entretien, elle l’admet sans détour :

Oui, j’ai engagé quelqu’un. J’ai mal agi.

Cette déclaration marque un tournant. Jusqu’ici, elle s’était montrée discrète, presque effacée. Cette prise de parole, posée et assumée, contraste fortement avec son image passée.

Désormais installée à Angers, Kenza Benchrif vit loin des réseaux sociaux. Plus de lives, plus de placements de produits. Elle consacre son temps à ses enfants, à sa santé mentale et à l’écriture de son livre. Un ouvrage dans lequel elle dévoile les coulisses de sa chute et tente d’expliquer, sans justifier, ce qui l’a poussée à déraper.

Le livre, dont le titre reste encore confidentiel, fait déjà parler de lui. Certains y voient une tentative sincère de se racheter, d’autres un simple « coup de com’ ». Kenza, elle, affirme qu’il s’agit d’un travail introspectif qu’elle devait à elle-même et à ses proches.

« J’ai voulu écrire ce que je n’arrivais pas à dire à voix haute », explique-t-elle, consciente que son passé ne sera pas oublié de sitôt. Mais elle espère que ce geste permettra de mieux comprendre son histoire, et peut-être d’inspirer ceux qui se retrouvent, comme elle, à la dérive.

L’affaire Poupette Kenza remet sur la table un sujet récurrent : la pression des réseaux sociaux. À force de tout montrer, tout commenter, et tout rentabiliser, certains influenceurs franchissent des lignes dangereuses. L’exemple de Kenza montre à quel point la quête d’attention et de visibilité peut conduire à des choix extrêmes.

Avec plus de 40 millions d’utilisateurs actifs en France, les réseaux sociaux sont devenus un monde à part, où l’image vaut plus que les faits. Kenza Benchrif en est à la fois un produit et une victime. Et elle en est aujourd’hui pleinement consciente.

À 24 ans, elle n’a plus envie d’être « Poupette », mais simplement Kenza. Fini les excès, les clashs, les vidéos virales. Elle aspire désormais à une vie plus simple, plus stable. Reste à savoir si le public est prêt à tourner la page avec elle.

Elle ne cherche plus à plaire, mais à assumer. Et peut-être que c’est là, justement, le début de sa reconstruction.

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