Deux orques au cœur des débats
Les deux orques restantes à Marineland, Wikie (23 ans) et son fils Keijo (11 ans), sont au centre d’une polémique sur leur destination future. Ces deux cétacés, nés en captivité, ne peuvent être relâchés en pleine nature en raison de leur dépendance à l’homme pour leur survie. Leur transfert fait l’objet d’un suivi attentif des autorités et des associations.
Marineland a proposé de transférer les orques vers un delphinarium à Tenerife, dans l’archipel des Canaries. Cette solution, bien que techniquement faisable, est vivement critiquée par les associations de protection animale. Selon One Voice, ce parc a vu la mort de quatre orques en seulement quatre ans, révélant des conditions de vie inadaptées.
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D’autres alternatives, comme un transfert vers un parc aquatique au Japon, ont également été envisagées mais ont été rejetées par les autorités françaises. La ministre de la Transition écologique a exprimé une préférence pour des solutions respectant la réglementation européenne, plus stricte en matière de bien-être animal.
Une option soutenue par les défenseurs des animaux est le sanctuaire marin en Nouvelle-Écosse, au Canada, géré par le Whale Sanctuary Project. Cet espace de 44 hectares, conçu pour accueillir des cétacés en semi-liberté, offrirait une qualité de vie bien supérieure à celle des bassins artificiels.
- Caractéristiques du sanctuaire :
- Environnement marin naturel fermé par des filets.
- Surveillance médicale continue.
- Espace permettant de nager en ligne droite et de plonger en profondeur.
Les orques pourraient s’adapter à ce nouvel environnement via un enclos flottant avant d’être pleinement intégrées dans le sanctuaire.
Le transfert des orques vers un sanctuaire ou un parc aquatique soulève des questions logistiques complexes. Chaque étape, du transport à l’adaptation dans le nouvel environnement, nécessite une planification minutieuse pour garantir le bien-être des animaux.
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Le sort des autres animaux du parc
En dehors des orques, Marineland abrite environ 4 000 animaux de 150 espèces différentes, dont des dauphins, des phoques, des otaries et une grande variété de poissons et coraux. Certains phoques et otaries ont déjà été relocalisés dans le zoo de Madrid, mais pour de nombreux autres animaux, les solutions restent à définir.
Le directeur de Marineland a décrit cette relocalisation comme un « plan colossal », qui pourrait prendre plusieurs mois à être mis en œuvre. Le parc travaille en collaboration avec les autorités pour identifier les structures capables de les accueillir.
