Un jeu qui tourne au drame
Le drame s’est produit à Soci, un hameau de Bibbiena, dans la région d’Arezzo. Ce mercredi de novembre, le temps était clair et les enfants avaient été autorisés à jouer dans le jardin de la crèche. Parmi eux, Leonardo Ricci, deux ans, qui courait avec ses camarades.
Alors qu’il s’amusait, le cordon de son sweat-shirt se serait accroché à une branche d’arbre. Le tissu s’est tendu autour de son cou, provoquant une asphyxie rapide. Le personnel, alerté par la situation, est immédiatement intervenu pour dégager l’enfant et prévenir les secours.
Les secours impuissants malgré une longue intervention
Les équipes médicales sont arrivées très vite sur place. À leur arrivée, Leonardo était inconscient. Les secouristes ont tenté de le réanimer pendant plus d’une heure. Un hélicoptère médical avait même été mobilisé, mais il n’a pas eu le temps d’arriver : l’enfant n’a pas survécu.
L’émotion dans le village est immense. Les proches du garçonnet vivent et travaillent dans la région, et la nouvelle a frappé tout le territoire. La tante du petit a réagi auprès des médias italiens :
« On ne peut pas mourir comme ça, à seulement deux ans. »
Une enquête ouverte pour comprendre ce qui s’est passé
Les carabiniers ont bouclé le périmètre quelques minutes après l’arrivée des secours. Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte, comme le veut la procédure dans les accidents mortels impliquant des enfants. Une reconstitution a ensuite été réalisée pour éclaircir chaque détail : position de la branche, hauteur, réaction des adultes, circonstances exactes du jeu.
La crèche concernée, l’une des plus fréquentées de la région, a été fermée temporairement. Elle pourrait rouvrir la semaine suivante, le temps de laisser les enquêteurs terminer leur travail et de vérifier les normes de sécurité de l’établissement.
Une communauté sous le choc
La coopérative Koiné, gestionnaire de la crèche, a exprimé sa profonde tristesse. Dans un communiqué relayé par la presse locale, elle a déclaré :
« Nous n’avons pas de mots pour apaiser la douleur de la famille. Cette tragédie est aussi la nôtre. Les enfants que nous accueillons sont comme les nôtres. »








