Ce qui a propulsé Einstein au sommet
En 1905, Einstein publie plusieurs articles révolutionnaires. Parmi eux, celui sur l’effet photoélectrique, qui lui vaudra plus tard le prix Nobel, et sa célèbre équation E = mc2, qui établit l’équivalence entre la masse et l’énergie. À partir de là, le monde scientifique ne verra plus jamais l’espace, le temps et la lumière de la même manière.
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Les distinctions les plus marquantes
Prix Nobel de physique (1921)
Einstein obtient le prix Nobel pour son explication de l’effet photoélectrique. Cette découverte pose les bases de la physique quantique. Curieusement, il ne l’a pas reçu pour sa théorie de la relativité, jugée à l’époque trop spéculative.
Médaille Copley (1925)
Remise par la Royal Society à Londres, cette distinction scientifique est l’une des plus anciennes du monde. Elle salue sa contribution majeure à la physique moderne.
Médaille Franklin (1935)
Délivrée à Philadelphie, cette médaille récompense ses avancées scientifiques, notamment en rapport avec l’effet photoélectrique.
Prix Barnard (1920)
Décerné tous les cinq ans, ce prix salue ses découvertes fondamentales en physique théorique.
Médaille d’or de la Royal Astronomical Society (1926)
La plus haute distinction de cette institution britannique, obtenue pour ses travaux en physique théorique et cosmologie.
Et bien d’autres…
Il a aussi reçu la médaille Max-Planck (1929) et le prix Jules-Janssen (1931), entre autres, ce qui montre l’ampleur de sa reconnaissance dans le monde scientifique.
Un enfant pas comme les autres
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Einstein n’était pas très à l’aise à l’école. À 5 ans, il est fasciné par une boussole. À 12 ans, il dévore un livre de géométrie euclidienne. Et à 16 ans, il rate l’entrée d’une école prestigieuse… pour mieux la réussir l’année suivante. Son parcours scolaire prouve qu’on peut être un génie sans forcément rentrer dans le moule.
Un Nobel sans la relativité
La théorie de la relativité aurait pu lui valoir un prix Nobel. Mais à l’époque, cette idée semblait trop abstraite. Ce n’est que des décennies plus tard que ses effets ont été vérifiés grâce à des horloges atomiques. C’est donc l’effet photoélectrique qui l’a officiellement récompensé.
Un exil forcé
Juif et pacifiste, Einstein est la cible des nazis. En 1933, après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, il fuit l’Allemagne pour les États-Unis. Il s’installe à Princeton et poursuit ses recherches, tout en s’engageant dans les causes humanitaires.
Le cliché où il tire la langue a été pris le jour de ses 72 ans. Lassé des photographes, il leur fait une grimace. Cette image est devenue un symbole de son esprit anticonformiste. Il aimait tellement ce portrait qu’il en a commandé plusieurs exemplaires !
Des cendres dispersées et un cerveau étudié
Einstein meurt en 1955. Selon ses souhaits, ses cendres sont dispersées dans un lieu inconnu. Mais son cerveau est secrètement conservé par le médecin légiste. Des années plus tard, des chercheurs l’étudient et y trouvent une structure cérébrale hors norme, même si les résultats restent débattus.
Le magazine Time l’a désigné comme la personnalité du XXe siècle. Son nom est aujourd’hui synonyme de génie, de savoir et de réflexion. Mais Einstein, c’était aussi un humaniste, un esprit libre, et une icône au-delà de la science.
Ses citations marquantes
- « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »
- « Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue. »
- « Ce qu’il y a de plus incompréhensible dans l’univers, c’est qu’il soit compréhensible. »
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