Le délégué national du syndicat étudiant UNI, Yvenn Le Coz, a été victime d’une agression violente au sein de l’université de Tours lors de son intervention dans le cadre des élections étudiantes. Cet incident, marqué par des violences verbales et physiques, a eu lieu à cause de la présence de militants d’extrême gauche et d’antifas venus perturber son discours.
Une intervention perturbée par des militants
Alors que Yvenn Le Coz s’exprimait devant un public d’étudiants, des militants d’extrême gauche et des antifas, vêtus de noir, ont commencé à troubler l’ordre de l’amphithéâtre. Leur objectif était clair : empêcher le discours du délégué de l’UNI. Ces perturbateurs ne se sont pas contentés de lancer des slogans hostiles. Ils sont passés à l’acte en attaquant physiquement Yvenn Le Coz et en créant un climat de tension extrême.
À la fin de son intervention, l’incident a pris une tournure encore plus violente. Deux militants antifas se sont approchés de Yvenn Le Coz et ont commencé à jeter des paquets de farine sur les personnes présentes, y compris sur lui-même et les étudiants du premier rang. En essayant de stopper l’un des assaillants, Yvenn Le Coz a subi une agression directe. Il a été frappé à deux reprises, recevant un coup de poing à la mâchoire et un autre à la tempe.
Selon Yvenn Le Coz, cette attaque n’était pas un incident isolé. Depuis le début de la journée, le FSE (Fédération Syndicale Étudiante) aurait désigné l’UNI comme des “nazis” et aurait encouragé les étudiants à empêcher les membres de ce syndicat de prendre la parole. Ces incitations auraient attiré de nombreux militants d’extrême gauche, dont des membres de l’Union étudiante et une quinzaine d’antifas. Le climat de violence qui s’en est suivi était donc largement prévisible.
Avant cet événement, Yvenn Le Coz et d’autres membres de l’UNI avaient déjà alerté l’administration universitaire sur les risques de violences qui pesaient sur eux. Ils avaient mentionné la diffusion de fausses rumeurs et les menaces d’agressions. Cependant, ces alertes n’ont pas été prises en compte. Selon Yvenn Le Coz, l’université aurait même conseillé aux membres de l’UNI de faire profil bas et de respecter le règlement intérieur, au lieu de prendre des mesures pour assurer leur sécurité.
Cet incident à l’université de Tours met en lumière la montée des tensions entre les différentes factions étudiantes. La violence et l’intimidation n’ont pas leur place dans le débat universitaire, pourtant cet événement révèle un manque de prise en compte des risques par l’administration. Le syndicat UNI, à travers son délégué, demande désormais des réponses quant à la gestion de la sécurité sur les campus face à ces menaces.