Salomé Dutilleul, ancienne participante de L’île de la Tentation, a partagé une histoire de vie bouleversante, marquée par des épreuves personnelles dès son plus jeune âge. Son parcours est celui d’une jeune fille confrontée à l’injustice, aux abus, et à l’incompréhension, mais qui a réussi à trouver une force incroyable pour avancer.
Un enfance brisée par les abus
Salomé raconte comment, dès l’âge de 3 à 4 ans, elle a été victime d’abus et de violences, souvent aux mains de personnes malveillantes dans l’entourage de sa mère. Elle évoque notamment des moments où « je me retrouve des fois au mauvais endroit au mauvais moment », en proie à des personnes avec de mauvaises intentions envers une enfant. L’un des événements les plus marquants de son récit est son hospitalisation à l’âge de 5 ans, après avoir été abusée par un homme et son fils :
Je me retrouve avec des objets qui sont bloqués dans mes parties intimes.
Malgré des preuves médicales accablantes, les autorités n’ont pas cru à son histoire, augmentant son sentiment d’injustice. « La police me dit que je mens, le juge me dit que je mens, personne me croit », raconte Salomé avec amertume. Cet épisode a marqué le début d’une longue série de luttes pour se faire entendre.
En parallèle de cette souffrance, Salomé a eu la chance d’être entourée par un père aimant et protecteur. Après le divorce de ses parents, elle a été élevée par son père, malgré le regard suspicieux de la société de l’époque : « On laisse pas une petite fille à son papa, c’est un peu bizarre ». Ce père, qu’elle décrit comme « extraordinaire », a fait tout ce qu’il pouvait pour la protéger des dangers qui la guettaient.
Salomé se souvient également de moments de bonheur, notamment après que son père s’est remarié et qu’elle a trouvé une nouvelle stabilité familiale. « À 9 ans, j’ai eu une petite sœur, c’était la lumière au bout du tunnel », dit-elle en souriant. Cela lui a donné une raison d’avancer, devenant une grande sœur responsable et déterminée à offrir une vie meilleure à ses cadets.
Une résilience impressionnante
Malgré les traumatismes, Salomé a toujours eu une « soif de vivre » qui lui a permis de surmonter les épreuves. « J’ai envie de vivre, et ça, c’est quelque chose que j’ai toujours eu », déclare-t-elle fièrement. Son désir de résilience l’a poussée à développer une force physique et mentale dès son plus jeune âge : « Je me suis créé une carapace physique et psychologique », raconte-t-elle, expliquant comment elle a pris des mesures pour ne plus jamais être vulnérable face à de telles violences.
Elle ajoute que son parcours l’a également rendue extrêmement indépendante, dès l’âge de 5 ans :
Je me suis dit : je m’occupe de moi toute seule, il ne m’arrivera rien si je fais ça.
Aujourd’hui, Salomé choisit de se concentrer sur les aspects positifs de sa vie. Malgré la souffrance et les injustices, elle se définit non par son passé, mais par sa capacité à aimer et à être aimée : « Il m’arrive plein de mauvaises choses, mais il m’arrive aussi plein de bonnes choses ». Elle encourage les autres à faire de même, soulignant l’importance de rester optimiste malgré les obstacles.
Dans son message final, Salomé exhorte à la bienveillance et à l’amour :
L’amour est plus fort que tout, et c’est peut-être une phrase bateau, mais sans amour, il n’y a pas d’espoir.
